La SFEN et les membres de l’initiative Nuclear for Climate saluent les efforts des délégations et de la Présidence française de la COP21 qui ont permis d’engager réellement la lutte contre le changement climatique.
Le changement climatique, ses causes, ses effets et son ampleur sont enfin mesurés et reconnus unanimement : les 195 pays présents expriment collectivement leur volonté de contenir le réchauffement entre 1,5 et 2 degrés.
Les plus grands émetteurs de CO2 s’engagent à réduire à terme leurs émissions. Les progrès des pays seront évalués tous les 5 ans, à l’aune de leurs propositions présentées à la COP21.
Les Etats les plus riches reconnaissent l’importance de l’aide à apporter aux pays en développement. Aucune énergie bas-carbone n’est exclue des solutions qu’il sera possible de mettre en œuvre pour atteindre l’objectif maximal de réchauffement.
Bien sûr, le travail encore à fournir est immense. L’accord n’intègre pas l’engagement de financement de 100 milliards de dollars par an pour l’après-2020. Les émissions de l’aviation et du transport maritime ne sont pas évoquées. Il n’y a pas de référence au prix du carbone...
Pour autant, sur le plan énergétique, les « grands émetteurs » développent déjà des programmes associant énergies renouvelables et nucléaires, pour rendre possible une croissance bas-carbone.
Cet accord est un premier pas. Chaque pays doit maintenant mettre en œuvre ses engagements sans faillir.