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Actualité des entreprises

Energie : Cetim expertise une roue à aubes centenaire

Publication: Octobre 2020

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Cetim, Institut technologique labellisé Carnot, a été sollicité par la Société des Forces Motrices de Chancy-Pougny (SFMCP), exploitant de la centrale hydroélectrique du même nom, dans le cadre du maintien en conditions opérationnelles de ses installations...
 

Ses experts ont ainsi multiplié les investigations pour percer les mystères de la conception et de la fabrication d’une roue à aube séculaire. Ce voyage dans le passé d’une turbine Francis, réalisé en laboratoire et in situ, au sein même de la centrale installée à la frontière franco-suisse sur le Rhône, a permis d’évaluer l’état de santé de l’équipement et, surtout, de définir les procédures adéquates de son maintien en conditions opérationnelles pour les quarante ans à venir.

Prolonger la durée de vie des installations et en particulier celles des centrales hydroélectriques est un effort nécessaire pour le développement durable et exploiter au mieux cette énergie propre. En France, ces centrales 2400 en France, construites pour la plupart entre 1945 et 1970 sont soumises à des normes strictes de sécurité et de sûreté. Leur maintien en conditions opérationnelles permet de garantir leur exploitation optimale pour de nombreuses années.

La centrale de Chancy-Pougny produit aujourd’hui quelque 250 GWh, soit 8,3 % de la consommation électrique du canton de Genève : une source d’énergie verte et renouvelable bienvenue au vu des préoccupations environnementales actuelles des habitants. C’est pourquoi, la société a décidé d’analyser plus précisément la turbine Francis, (25 tonnes et 5,5 mètres de diamètre), âgée de 100 ans, qui sert d’appoint quelques mois par an à 4 autres turbines Kaplan plus récentes, et ce afin de garantir sa fiabilité jusqu’à 2061. Une décision qui implique des analyses sur site de l’équipement et de se pencher sur l’histoire de sa conception et de sa fabrication. Objectif : établir très précisément les procédures de maintien en conditions opérationnelles pour les quarante ans à venir.

Les experts du Cetim étudient alors des échantillons de la roue à aubes transférés dans leurs laboratoires et réalisent également des analyses in situ : caractérisation des différents aciers moulés ou laminés utilisés, identification des assemblages côté ceinture et moyeu, essais destructifs sur certains éléments, scan 3D d’une aube pour remplacement éventuel ou rechargement, essais de traction… Les experts du Cetim ont multiplié les investigations pour percer les mystères de la conception et de la fabrication de la roue à aube séculaire, avec parfois des dispositifs de sécurité exceptionnels pour pourvoir étudier la roue sur site notamment pour scanner les pales et ainsi effectuer la modélisation de l’ensemble. Il est alors possible de conclure que la roue en place est bien identique à l’exemplaire gardé comme témoin.

Surtout la SFMCP peut récupérer et s’appuyer sur un cahier de procédures extrêmement précis et complet comprenant un dossier technique de maintenance, qui définit de façon extrêmement détaillée les différentes procédures de réparation. Un outil précieux pour le maintien en conditions opérationnelles de la roue pour quatre prochaines décennies.

« Nous sommes effectivement plus confiants maintenant dans notre capacité à maintenir cette roue en état de fonctionnement, » explique Emmanuel Maginot, ingénieur projet à la Compagnie Nationale du Rhône. « Nous savons exactement ce qu’il faut faire et comment le faire. C’est très important car malgré son âge, l’arrêt de la turbine représente toujours un coût important pour la centrale et un manque à gagner. Nous devons donc intervenir vite et avec assurance, le cas échéant. »

http://www.cetim.fr/

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