D’ici 2022, un plan d’investissement de 420 millions d’euros devrait permettre à toute la filiale d’enclencher un véritable virage vers le numérique.
Dossier Médical Partagé, applications de santé telles que « Doctolib », « MedPics » ou encore « Doctisia », téléconsultation : la révolution numérique est déjà en marche ! Toutefois, la digitalisation de ce secteur d’activités sensible doit être menée avec prudence. Avec un volume de terminaux connectés ; fixes et mobiles ; en constante évolution en milieu hospitalier, les risques de cyberattaques sont aussi multipliés obligeant le secteur à renforcer ses systèmes de sécurité.
Il est impératif pour chaque établissement de protéger ces données lors de tout échange afin de limiter l’accès aux données médicales et personnelles de ses patients, ainsi qu’aux données sensibles de son activité (brevet, formule, etc.) à des personnes malveillantes. C’est un fait, la donnée est aujourd’hui très prisée, au point que 79 % des applications de santé partagent régulièrement les données médicales de leurs utilisateurs (étude récente de l’Université de Toronto - Canada).
En adoptant un dispositif d’échange sécurisé de documents certains établissement de santé prennent une longueur d’avance. Ces solutions sont en effet conçues pour prendre en compte ce nouvel impératif de sécurité. Les fonctions de sécurité comprennent souvent le chiffrement des données sur les réseaux afin d’empêcher l’interception de renseignements sensibles par des tiers malveillants. Traduction : même si un hacker parvenait à les intercepter, il lui faudrait encore être en mesure de les déchiffrer avant de pouvoir les lire/s’en servir. Et que dire des échanges par fax, qui bénéficient de cette même protection et s’appuient en plus sur un protocole de transmission sécuritaire par essence ? Dans ce contexte, l’emploi de solutions d’échange sécurisé de documents constitue pour le secteur hospitalier une mesure sûre à la sécurité de ses échanges, et des données associées.