Travaillant depuis une quinzaine d’années sur les réseaux de électriques intelligents (smart grids), les nouveaux moyens de conversion utilisés dans ce type de réseaux, les solutions d’électrification renouvelables décentralisées, etc., le L2EP participe actuellement à plusieurs projets qui cherchent à relever ce défi. Son approche : faire le pont entre le monde des réseaux alternatifs classiques et celui de l’électronique de puissance, utilisée jusqu’ici en grande partie pour le pilotage des machines électriques (traction ferroviaire, véhicule électrique ...).
Depuis 2017, l’équipe Réseaux participe au consortium européen Migrate (Massive InteGRATion of power Electronic devices), financé par l’Union Européenne dans le cadre du programme Horizon 2020 et piloté par le gestionnaire de réseau de transport TenneT. Sa mission est de construire une méthodologie et d’évaluer les conditions dans lesquelles des niveaux plus élevés de pénétration de l’électronique de puissance peuvent être mis en œuvre, sans que cela nuise à la sécurité opérationnelle du système. Plus particulièrement, il analyse un nouveau type de contrôle-commande de convertisseurs statiques répondant aux problématiques des réseaux électriques de demain. Pour cela, il s’appuie sur la modélisation et la simulation en temps réel.
L’équipe du laboratoire observe qu’un changement de paradigme est en jeu : « La stabilité des réseaux actuels est liée au comportement des machines synchrones dont les principes fondamentaux n’ont pas changé depuis les origines. Avec l’électronique de puissance, le comportement dynamique du réseau, le comportement en cas de de court-circuit,sont complètement bouleversés. Le maintien des niveaux actuels de fiabilité et de qualité de l’énergie préoccupe et stimule les chercheurs. Pour proposer des stratégies de contrôle, nous étudions les phénomènes rapides dans les réseaux à l’échelle de la seconde voire en-dessous ».
Dans des groupes de travail internationaux (CIGRE, IEEE)
Sur projet de recherche porté par l’organisme norvégien Sintef
Avec RTE, avec qui le L2EP a signé un contrat-cadre en 2017,
Avec EDF avec lequel un nouvel accord cadre vient également d’être signé
Avec l’Institut de Transition Energétique « SuperGrid Institute » à Villeurbanne avec lequel le laboratoire est en train de tisser des liens
Enfin, grâce au financement de la Fondation I-SITE Université Lille Nord-Europe (ULNE), une thèse démarre avec l’Université KU Leuven (Belgique) sur l’intégration au réseau des parcs éoliens offshore.