Dans le cadre de sa politique en matière de développement durable, SOCOMEC, acteur majeur dans le secteur de l’énergie, met en oeuvre des actions concrètes pour réduire les émissions de CO2 de sa chaîne logistique. Le groupe fait de la durabilité un pilier stratégique pour accompagner ses clients tout en respectant ses engagements en faveur de l’écologie.
En 2021, le transport représentait le troisième poste le plus émetteur de CO2 chez SOCOMEC. Conscient de l’impact de sa filière d’approvisionnement et de livraison, le groupe a mis en place un plan d’action ambitieux pour réduire ses émissions. L’objectif est posé : réduire de 25 % les émissions de CO2 dues au transport d’ici fin 2025, soit - 6552 tonnes.
SOCOMEC s’engage ainsi à transformer sa chaîne logistique tout en maintenant un service client optimal, à la fois en termes de délais et de compétitivité des coûts.
Le bilan carbone du groupe, réalisé en 2024, a révélé que 82 % des émissions étaient liées au fret aérien, bien que ce mode de transport ne représente que 17 % des volumes. Ce constat alarmant a poussé l’entreprise à réduire considérablement son recours à ce mode de transport.
Des initiatives concrètes ont été mises en place pour y parvenir. Tout d’abord, le groupe a optimisé ses expéditions vers les États-Unis, l’un de ses principaux marchés, en privilégiant le transport maritime. L’augmentation du stock local a permis de diminuer les flux aériens.
Concernant les expéditions vers les pays européens, SOCOMEC a abandonné les services express, systématiquement aériens, au profit de solutions de transport routier, beaucoup plus écologiques, tout en conservant un délai de livraison acceptable : un jour supplémentaire.
Ces premiers changements ont permis au groupe de réduire substantiellement son recours au transport aérien et ainsi ses émissions de CO2, leurs économies montant à 7 700 tonnes, tout en maintenant un service client optimal.
Dans sa volonté de passer à un transport encore plus respectueux de l’environnement, SOCOMEC a initié une démarche de report modal, quand cela était possible, afin d’optimiser les différents modes de transport disponibles. Après avoir dressé une cartographie de ses flux, le groupe a privilégié le transport ferroviaire pour les trajets réguliers.
Par exemple, le transport de produits des sites italiens vers les sites alsaciens a été remplacé : les trajets quotidiens par camion ont été substitués par le train, offrant ainsi un mode plus sûr et de meilleure qualité. Cette transition vers le ferroviaire a de plus été étendue aux trajets de conteneurs vers les principaux ports d’expédition d’Anvers et de Rotterdam depuis 2024.
Ce report modal se heurte toutefois à plusieurs défis, notamment la nécessité d’avoir des flux réguliers et des plateformes techniques pour passer d’un moyen de transport à un autre. Il peut également entraîner des coûts supplémentaires conséquents. Pour les actions d déjà mises en place, SOCOMEC a fait le choix d’absorber ces frais pour privilégier l’impact écologique
Le transport qui pollue le moins est celui que l’on ne fait pas. Le groupe a ainsi repensé la manière d’expédier les commandes de ses clients en réduisant la fréquence des transports tout en augmentant les volumes par fret, optimisant ainsi les volumes transportés. Un exemple concret ? En privilégiant l’expédition de produits assemblés plutôt qu’emballés individuellement, l’entreprise a pu tripler le nombre de produits expédiés par palette, réduisant ainsi le nombre de conteneurs nécessaires.
« Nous avons déjà dépassé notre objectif initial de réduire de 25 % nos émissions de CO2 d’ici 2025, avec une réduction de 31 %. Mais ce n’est qu’une étape. Il reste encore beaucoup à faire pour continuer à améliorer notre empreinte carbone. » avance Pascal DUBOST Logistique Performance Manager chez SOCOMEC
L’entreprise ne compte pas s’arrêter là. De nouvelles solutions sont déjà à l’étude pour renforcer l’efficacité écologique de sa chaîne logistique.
Le groupe travaille avec des transporteurs pour introduire des carburants alternatifs, tels que le SAF (Sustainable Alternative Fuel) pour le transport aérien ou encore le HVO (Hydrotreated Vegetable Oil) pour la route. Des études sont en cours pour comparer les coûts et les réductions d’émission carbone pour chaque option.
En parallèle, SOCOMEC poursuit sa digitalisation des processus logistiques pour mieux monitorer ses émissions. Le groupe explore actuellement l’utilisation de logiciels permettant de mesurer précisément les émissions de CO2 par expédition. Cela améliorera la lisibilité de l’impact des transports et permettra de proposer des choix alternatifs éclairés à ses clients.
Ces optimisations s’inscrivent dans le cadre du programme ACT 360, à travers lequel SOCOMEC réaffirme son engagement social et environnemental. Il guide chacune des actions et des décisions du groupe, intégrant le développement durable au coeur de sa stratégie.
L’ambition de SOCOMEC : être là où l’énergie compte, tout en protégeant l’environnement et en renforçant les liens sociaux. En alliant performance, responsabilité et innovation, ACT 360 structure les actions du groupe pour un impact à 360° : environnemental, social et économique