Une nouvelle étude réalisée par les analystes de MindMetre, Accélérer la Dynamique Digitale, menée auprès de plus de 1 000 entreprises manufacturières à travers le monde, a mis en évidence quatre facteurs principaux considérés comme freinant le rythme de la transformation numérique dans l’industrie :
Compréhension managériale : évaluer les bénéfices, les risques, le retour sur investissement et les meilleures pratiques pour la transformation numérique.
Le défi des données : capturer, gérer et exploiter les données numériques pour en tirer un avantage commercial.
Atelier de fabrication : impliquer les employés dans la mise en œuvre et la gestion des nouveaux systèmes et processus.
Conseils et collaboration : faciliter le partage de connaissances de base, de bonnes pratiques et d’exemples réussis de transformation numérique entre les acheteurs et les fournisseurs.
Ce dernier rapport de MindMetre fait suite à une étude précédente qui avait révélé que l’adoption d’une transformation digitale "significative" parmi les fabricants de toutes tailles (et pas seulement les géants industriels aux poches profondes) était d’environ 25 à 30 % en 2023-24. Cela a démontré l’énorme potentiel de changement positif dans le secteur manufacturier à travers le monde.
Cependant, une plus grande connectivité, collaboration et partage d’exemples de réussites détaillés à l’échelle internationale sont nécessaires, selon le dernier rapport de MindMetre, qui souligne qu’un changement de mentalité parmi les entreprises manufacturières et leurs fournisseurs de technologies est le levier le plus important pour y parvenir. L’étude de recherche met en évidence les bons progrès réalisés par de nombreuses associations professionnelles du secteur manufacturier à travers le monde à cet égard. Néanmoins, la recherche de MindMetre souligne également que ces efforts à ce jour ne sont pas suffisants pour maintenir et accélérer le rythme du changement.
Paul Lindsell, Directeur Général de MindMetre, commente : « De nombreux travaux remarquables sont menés par les organisations industrielles. Par ailleurs, certains fournisseurs technologiques de premier plan organisent des ateliers et forums de partage d’expérience pour leurs clients. Tout cela est à encourager. Pourtant, il semble que l’ampleur de ces initiatives ne soit pas encore suffisante pour surmonter les principaux obstacles à la transformation mis en évidence par notre étude : compétences managériales, capacités en matière de données, engagement des employés.
L’émergence du concept d’Industrie 5.0 est un autre signe de progrès, où l’interface homme-machine est prise en compte dès le début de la planification de la transformation. Mais il faut aller plus loin pour accélérer cette dynamique. C’est un défi complexe pour l’industrie technologique, qui souhaite accélérer le changement tout en préservant son avantage concurrentiel.
En un sens, une véritable collaboration ouverte entre fournisseurs et acheteurs est nécessaire pour encourager un investissement efficace dans les nouvelles technologies. Cela permettrait des améliorations majeures en matière d’efficacité, d’agilité et de capacité de production. Certains fournisseurs confiants ont déjà amorcé cette transition. Mais il est temps que la majorité suive le mouvement. »