Industrie Mag - Le journal de l'industrie.

« La baisse significative du nombre de projets d’investissement, notamment dans le secteur industriel, visible dans notre baromètre du 1er semestre 2023 (de l’ordre de 16 % par rapport au S1 2022) a quelque chose d’encourageant dans la mesure où il ne s’agit pas, pas encore, d’un effondrement.

Nous avions déjà conclu en janvier que l’année 2023 serait charnière, cette fois, la France a utilisé tous ses jokers. A sa décharge notre pays doit prendre de face un alignement inédit de facteurs défavorables entre hausse des coûts de l’énergie, pénurie de compétences, raréfaction du foncier, dérèglement climatique qui exacerbe les antagonismes sur le terrain, montée des taux et de l’inflation, poursuite de la guerre à nos portes, tension entre grandes puissances mondiales et pré-campagne aux US avec son corollaire d’incertitudes… »

L’heure des choix

« Compter sur la bonne volonté des différentes parties prenantes, porteurs de projets, puissance publique, élus, ne suffira plus pour relancer les projets d’investissement et notamment « faire notre industrie verte » au-delà de quelques projets importants mais symboliques.

Concernant les localisations, privilégier celles adaptées aux besoins des industriels et permettant de renforcer le rééquilibrage territorial, là où les compétences seront les plus susceptibles d’être disponibles ? A cet égard, la création d’un indicateur croisant ces éléments pourrait représenter une première ébauche de solution. Une chose est certaine : on ne pourra pas tout faire et il n’est plus possible de retarder nos choix stratégiques. » Guillaume Gady, Co-fondateur & Directeur Général d’Ancoris.

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