En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d'intérêts. En savoir plus et gérer ces paramètres. OK X
 
 

 

 

Dossiers

Les perturbations se poursuivent et poussent à investir dans le numérique

Publication: Mars 2023

Partagez sur
 
Les perturbations de la supply chain continuent d’être source de préoccupation pour 80 % des entreprises françaises. Les entreprises françaises craignent que les difficultés actuelles se poursuivent au cours des 6 à 12 prochains mois, principalement en raison de l’incertitude géopolitique (29 %) et de l’augmentation des prix (22 %)...
 

Coupa Software, leader du Business Spend Management (BSM) dévoile aujourd’hui les résultats de son étude qui examine l’état actuel de la supply chain en France. L’étude démontre que les entreprises françaises, confrontées depuis quelques années aux perturbations et incertitudes globales, ne prévoient pas d’amélioration dans les prochains mois. En effet, 80% des répondants s’attendent à ce que les perturbations se poursuivent voire se renforcent.

Une situation tendue qui n’est pas près de s’estomper

Au cours de ces dernières années, plusieurs incidents ont impacté les supply chain des entreprises françaises. Près d’un tiers d’entre elles a d’ailleurs reconnu avoir été confronté à 3 ou 4 événements ayant eu de lourdes répercussions sur son activité. Les responsables supply chain ont également dû faire face aux pénuries de matières premières (44 %), de main-d’œuvre (37 %) ainsi qu’aux délais d’expédition peu fiables (31 %). Les incertitudes géopolitiques (55 %), l’augmentation des coûts (50 %) et les pénuries de matériaux (50 %) sont les principales causes des perturbations. Ces problèmes continueront de peser sur la supply chain les 6 à 12 prochains mois, notamment l’incertitude géopolitique (29 %) et l’augmentation des coûts (22 %). Par ailleurs, les entreprises françaises vont également devoir se concentrer sur la gestion des coûts de transport (18 %) et les réductions budgétaires (11 %).

Pour les consommateurs, les conséquences de cette situation seront visibles au cours des prochains mois notamment à travers le manque de produits de première nécessité. En effet, 34 % des responsables supply chain interrogés s’attendent à ce que les pénuries, notamment de produits essentiels, se poursuivent au cours de cette année. Le carburant (22 %), la nourriture (29 %) et les puces informatiques (16 %) sont les trois principaux produits concernés.

« Les consommateurs continuent de subir des pénuries de produits essentiels et s’impatientent face aux conséquences de cette situation sur leur vie quotidienne. Au cours des douze derniers mois, les consommateurs ont dû faire face à des pénuries allant des médicaments jusqu’aux œufs », explique Dr Madhav Durbha, vice-président Supply chain Innovation chez Coupa. « Le changement climatique et les tensions géopolitiques auront des répercussions sur les produits alimentaires et provoqueront davantage de perturbations. Il est grand temps pour les entreprises de prendre des initiatives et d’investir dans l’optimisation de leurs supply chain. »

Priorité à l’agilité, la résilience et la durabilité

Bien que les entreprises françaises soient désormais habituées aux retards de livraison et aux diverses perturbations logistiques, elles ne parviennent toujours pas à mettre en place des plans de contingence efficaces pour pouvoir affronter les futurs problèmes. Alors que plus de la moitié (55 %) réfléchissent à une stratégie, seulement 26 % des entreprises ont déjà mis en place des équipes dédiées à la planification. Tandis que 18 % des entreprises n’abordent pas encore le sujet en interne. La planification de contingence ne consiste pas seulement à se préparer à une crise majeure, elle peut également cibler les problèmes persistants liés à la main-d’œuvre, les produits ou les transports par exemple.

Les perturbations étant loin d’être terminées, les dirigeants doivent absolument repenser leurs processus supply chain afin d’éviter de nouvelles répercussions sur les consommateurs. La bonne nouvelle, c’est que parmi les dirigeants interrogés, 78% ont indiqué que leur entreprise prendra ses futures décisions en se basant sur l’intérêt national à travers des opérations domestiques qui permettent notamment des stratégies plus ciblées et efficaces.

La digitalisation et la diversification indispensables pour surmonter ces difficultés

La majorité (80 %) des entreprises françaises s’accordent à dire que l’investissement dans le numérique sera un facteur important pour une supply chain plus agile et résiliente. Cependant, seules 36 % des entreprises ont actuellement digitalisé leur supply chain, tandis que 29 % prévoient de le faire dans les 6 prochains mois et 12 % dans le courant de l’année.

Près de la moitié (45 %) des responsables supply chain souhaitent réduire leurs coûts, assurer la disponibilité des produits (44 %) et améliorer l’expérience client (43 %). L’étude souligne que la digitalisation est une stratégie essentielle qui pourra les aider à atteindre leurs objectifs.

Au-delà de la nécessité de digitaliser leur supply chain, plus de ¨÷ des entreprises françaises s’accordent à dire qu’elles doivent optimiser leur stocks (44 %) améliorer la distribution et les différentes fonctions liées à la logistique (40 %). Les entreprises françaises estiment également qu’au cours des 6 à 12 prochains mois, elles doivent se concentrer davantage sur la mise en place de stratégies permettant d’atténuer les problèmes de supply chain, notamment en s’appuyant sur des fournisseurs géographiquement plus proches de leurs sites de production et de distribution (32 %), en renforçant leurs relations avec leurs fournisseurs et/ou acheteurs actuels (34 %) et le multi-sourcing des produits afin de réduire la dépendance à un seul fournisseur (30%).

« Dans la mesure où les perturbations persistent, il est essentiel que les entreprises fassent de leur relation fournisseur une priorité », ajoute Dr Madhav Durbha. « Lorsque l’offre est limitée et que les capacités ainsi que les ressources sont réduites, les fournisseurs ont tendance à prioriser leurs clients préférés. Les entreprises doivent donc s’assurer d’être les « clients privilégiés » de leurs fournisseurs, en leur offrant notamment la visibilité nécessaire sur leur demande en amont et en veillant à ce que les paiements soient effectués à temps. »

https://www.coupa.com/

Suivez Industrie Mag sur le Web

 

Newsletter

Inscrivez-vous a la newsletter d'Industrie Mag pour recevoir, régulièrement, des nouvelles du site par courrier électronique.

Email: