Des dépenses de fonctionnement en forte baisse : D’une manière générale, la Cour confirme la gestion vertueuse de la Région Ile-de-France, seule Région à avoir baissé ses dépenses de fonctionnement en 2018 et chaque année depuis 2016, de plus de 8 % en tout. La Cour précise en outre que la variation des dépenses de personnel en Ile-de-France est l’une « des progressions les plus contenues » en France.
Désormais, l’investissement représente plus de la moitié des dépenses régionales totales. Le niveau d’affectation des investissements a progressé de +20 % depuis 2015 ; il se situe aujourd’hui à un point haut historique (1 880 M€ en 2018, dont 508 M€ pour les lycées et 713 M€ pour les transports). Le montant des investissements dans les lycées a ainsi plus que doublé entre 2015 et 2019 et, dans les transports, il progresse de + 37 % après avoir stagné entre 2010 et 2015.
Dans le même temps, la Cour relève que la Région dispose du niveau d’épargne nette le plus élevé en France en 2018, ainsi que de la progression nationale la plus forte de ce taux sur cette année.
L’encours de la dette est également maîtrisé. En effet, la dette a progressé plus vite pour la seule année 2015 (+ 271 M€) que depuis l’arrivée de l’Exécutif actuel (+ 224 M€) et a pratiquement été stabilisée depuis 2016. Pour 2019, l’emprunt d’équilibre est historiquement bas. Par ailleurs, depuis 2016, la Région ne souscrit plus que des emprunts 100 % verts et responsables.
Grâce à ces résultats, la Région dispose désormais des notes les plus élevées publiées par les agences de notation chargées de son évaluation. La Région Ile-de-France bénéficie désormais d’une note intrinsèque (stand alone credit profil) de ’AA+’, soit un niveau supérieur à celui de l’Etat (’AA’) - Fitch.
Valérie Pécresse confirme que cette stratégie sera poursuivie en 2020 : « Nous poursuivons sur cette lancée qui nous permet de transformer la Région Ile-de-France en profondeur, tout en conservant une gestion saine et durable. Le budget 2020, dont les orientations seront présentées les 21 et 22 novembre prochains, viendra confirmer notre ambition. »
Des réformes de gestion d’ampleur ont été réalisées : regroupement des services à Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis ; augmentation du temps de travail ; baisse des effectifs du siège à hauteur de 50 postes chaque année depuis 2016, généralisation de l’open-space et du télétravail.