En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d'intérêts. En savoir plus et gérer ces paramètres. OK X
 
 

 

 

Dossiers

Le Conseil des Associations nationales (NAB) et la FINAT

Publication: Juin 2013

Partagez sur
 
Dans un monde où la globalisation est désormais un fait acquis, les petites et moyennes entreprises qui ont présidé à la naissance de ce secteur découvrent non seulement les opportunités...
 

Participants à la chaîne d’approvisionnement du secteur de l’étiquette autoadhésive en Europe

  par Kurt Walker, Président de la FINAT

JPG - 2.1 ko
Kurt Walker - Président de la FINAT

L’industrie de l’étiquette autoadhésive se présente plus unie que jamais, à présent que les associations professionnelles nationales, leurs adhérents et la FINAT travaillent main dans la main au sein d’un groupe cohérent, depuis la constitution d’un Conseil des Associations nationales (National Associations Board, NAB) actif et dûment mandaté…

La FINAT pourrait difficilement assumer son rôle d’organisation faîtière, fédérant les participants à la chaîne d’approvisionnement de l’étiquette autoadhésive en Europe, sans le réseau des associations nationales des professionnels de l’étiquette, représentant le secteur aux niveaux régional et local. À savoir : la DLA, Danemark ; l’UNFEA, France ; la VskE, Allemagne ; le GIPEA, Italie ; l’ANFEC, Espagne ; le GFF, Suède ; l’ESD, Turquie ; ainsi que la section Étiquettes de la BPIF et la BSRLA, Royaume-Uni. Soucieux de continuer à faire bénéficier leurs entreprises membres de profils solides, rentables et faisant autorité, ces neuf associations œuvrent à présent de concert, à promouvoir un partage de connaissances à différents niveaux, dans un esprit positif d’échange sous les auspices de la FINAT.

Piste pratique

La création d’un Conseil des Associations nationales, lieu de représentation bénévole de toutes les associations membres, s’est révélée le parfait élément déclencheur. Son ordre du jour, établi conjointement et pétri d’ambition, couvre des sujets aussi diversifiés que les problèmes d’environnement, les pratiques commerciales communes, l’éducation et la formation, les tests de performances, la planification d’événements internationaux, ainsi que la tenue à jour d’un portail Internet partagé.

Les membres bénévoles du NAB sont des personnalités bien connues dans le secteur, tel Robert Mägerlein (Allemagne), Président du conseil d’administration de la VskE, qui représente des acteurs de l’industrie de l’étiquette non seulement allemands, mais aussi suisses et autrichiens.

Pour Robert, la continuité et la stabilité sont des facteurs de réussite importants pour un groupe industriel local. « Toutes nos associations régionales ont grandi et mûri et elles se sont professionnalisées ». Aujourd’hui, poursuit-il, « il existe un réel besoin de se parler au-delà des frontières et à tous les niveaux dans le secteur, afin de discuter des problèmes et des opportunités. Dans ce secteur d’activité dynamique, de plus en plus globalisé et confronté à un changement technologique fondamental, nous ne pouvons plus rien faire de réellement significatif pour relever les défis futurs en restant chacun dans notre coin. La FINAT n’a pas seulement rendu cette connexion paneuropéenne possible ; elle en a fait une réalité fonctionnelle. » Francesc Egea (Espagne) est président du Club des jeunes managers de la FINAT et membre du NAB. Il se dit enthousiaste quant au rôle que le Conseil peut jouer pour faciliter la mise en place d’un dialogue fructueux entre les transformateurs au niveau local, les associations nationales elles-mêmes et la FINAT, parce qu’il y voit, dit-il : « une excellente manière de sauter les obstacles et de briser les barrières… ! Nous pouvons tous parler de problèmes importants que nous avons en commun, et les réunions du Conseil sont le lien qui nous permet de le faire de façon directe et détendue, en ouvrant la porte à de multiples débats ! »

Global et local

Dans un monde où la globalisation est désormais un fait acquis, les petites et moyennes entreprises qui ont présidé à la naissance de ce secteur découvrent non seulement les opportunités des échanges transfrontaliers, mais vivent également la réalité des partenariats internationaux, des fusions et des absorptions. Elles ont aussi à relever les défis qui accompagnent leur entrée sur la scène internationale : la pression sur les prix des marques mondiales et des grands groupes de distribution, un agenda environnemental planétaire en constante évolution, et les changements technologiques. Autant de domaines clés susceptibles de donner du fil à retordre à une organisation locale ou régionale, mais pour lesquels le NAB et ses associations membres peuvent énormément bénéficier d’une base d’informations et de connaissances partagée, définie et mise sur pied par leurs soins, avec le soutien pratique et habilitant de la FINAT. Aydin Okay (Turquie), de l’ESD, membre du NAB : « Le NAB nous offre l’occasion de nous appuyer sur des expériences communes, glanées dans toute l’Europe, pour trouver des solutions à nos propres problèmes locaux. C’est formidable de faire partie de l’équipe qui pilote cette initiative. »

Francesc Egea confirme : « La collaboration entre notre association et la FINAT est effectivement beaucoup plus active depuis quelques années. Le marché est changeant et le commerce transfrontalier est devenu une pratique normale. Le fait de travailler dans un contexte géographique plus large avec nos associations sœurs et la FINAT a permis aux transformateurs membres de l’ANFEC d’entrer en contact avec un éventail plus large de fournisseurs. Nous avons en outre pu nous faire profiter l’un l’autre de nos meilleures expériences pratiques mutuelles et, bien sûr, nous tenir au fait des dernières régulations internationales. Et l’ANFEC prévoit d’aider davantage de transformateurs d’étiquettes espagnols à visiter Labelexpo cette année, en participant à leurs frais de déplacement et de séjour. »

Une association nationale revenue sur le devant de la scène après des années de déclin est la BPIF, section Étiquettes, présidée parJohn Bambery (Royaume-Uni), désormais également membre du NAB. Ce qu’il en dit : « Même si notre association nationale est capable d’assurer des services à ses adhérents, fournisseurs ou transformateurs, la FINAT, dans ce monde en perpétuelle contraction, fournit une plate-forme qui permet de s’attaquer à des problèmes transnationaux et d’y trouver des solutions sans à chaque fois réinventer la roue. »

Le GIPEA, l’association des producteurs italiens d’étiquettes adhésives, dit tout son enthousiasme devant l’effort de communication de la FINAT avec laquelle, dit Domenico Tessera Chiesa (Italie), membre du NAB, « notre association nationale a pu établir une véritable relation. » Il ajoute : « En plus de cela, il a été possible d’organiser un partage d’expériences, d’études, d’activités et de données sur une base européenne, ce qui est, je le crois, extrêmement précieux. »

Dominique Durant des Aulnois (France) représente l’UNFEA au sein du NAB. « La collaboration avec la FINAT nous a permis d’augmenter notre poids politique en Europe (les résultats en matière de dorsaux en sont un bel exemple), et elle nous a réellement rapprochés de nos associations sœurs européennes. »

Les associations nationales s’affairent au niveau local. L’UNFEA, par exemple, promeut l’expertise de ses membres dans le cadre de son propre concours d’étiquettes, via des guides techniques traitant de divers aspects de l’étiquetage, et avec son congrès annuel qui attire plus de 150 participants. Elle recrute activement de nouveaux membres et a introduit un « label de qualité » pour les transformateurs d’étiquettes membres de l’association, créé un groupe de travail sur l’étiquetage en contact avec les aliments et élargi sa base pour ses statistiques.

Kaj Flick (Suède), secrétaire général de la GFF et membre du NAB, met en avant l’initiative de l’association suédoise des producteurs d’étiquettes visant à développer un benchmarking sectoriel et une analyse d’indexation dans le but de maîtriser les coûts des matériaux autoadhésifs. « Nous avons aussi », énumère-il, « élaboré des conditions de livraison pour le secteur de l’étiquette adhésive, rédigé un guide expliquant le métier aux clients et arrêté des plans concernant la formation en qualification professionnelle des imprimeurs d’étiquettes. »

Chaque point à l’ordre du jour du NAB doit dès lors prendre en compte non seulement les préférences et modi operandi locaux et régionaux, mais aussi toute législation ou recommandation au niveau macro, à l’échelon européen, voire parfois mondial. Comme les membres de la FINAT sont issus de tous les maillons de la chaîne d’approvisionnement, cet ordre du jour ratisse particulièrement large. Alors qu’il est important, vu les différences de langue en Europe, que l’interaction commence à un niveau local, les publications de la FINAT – particulièrement son Manuel technique et ses Méthodes de test – constituent la référence sectorielle pour l’Europe et doivent être lus à tous les niveaux. Les transformateurs et fournisseurs d’étiquettes en Europe ont, dans de nombreux cas, accès à cette information dans leur propre langue, en plus de l’anglais.

Environnement, santé, sécurité

Le recyclage constitue toujours un sujet prioritaire pour tout qui travaille dans le secteur. Actuellement, les associations nationales et la FINAT cherchent à trouver une méthode fiable de créer une banque d’informations centrale, basée sur les apports et les mises à jour des associations locales, et couplée à un reporting régulier et harmonisé aux membres concernant les activités en cours dans les différentes régions d’Europe.

Chacun est bien conscient de l’importance et de la valeur intrinsèque du recyclage, mais la réalité des affaires et les considérations économiques constituent autant d’entraves, particulièrement pour ce qui est de la collecte des dorsaux auprès de la grande distribution et des marques. Voilà un domaine où les membres transformateurs et fabricants d’étiquettes doivent travailler au niveau local, au vu de la base existante des réglementations locales, mais ces actions et expériences locales, partagées avec d’autres régions, pourraient contribuer à l’élaboration d’un plan paneuropéen cohérent. Le NAB a particulièrement à cœur d’être un moteur de progrès et entend développer des initiatives susceptibles d’être reproduites dans toute l’industrie de l’étiquette européenne.

La dernière législation source de préoccupations au vu de ses possibles implications pour les produits à base de papier est le règlement de l’UE sur le bois (EUTR), qui fait obligation de diligence raisonnée aux opérateurs mettant du bois et des produits dérivés sur le marché intérieur. Elle constitue un exemple de la manière dont l’accent paneuropéen de la FINAT peut être utilisé à bon escient. Autre sujet d’inquiétude dans toute l’Europe, les nouvelles exigences en matière d’étiquetage des aliments couvrent toute une série d’aspects, dont la contamination croisée et les encres de qualité alimentaire. Dans cet autre domaine, la FINAT a sondé toutes ses associations nationales pour obtenir leur avis sur la législation et sur ses éventuels effets négatifs pour leur activité, particulièrement dans leur propre région. Il a été demandé aux associations nationales si elles pensent que la FINAT devrait intervenir auprès de Bruxelles en cette matière. La valeur d’une ressource centrale d’informations à la fois spécialisées et de toute première fraîcheur ne peut être sous-estimée. Nous comprenons bien qu’il est difficile pour des entreprises individuelles de consacrer le temps et les efforts nécessaires à l’élaboration d’un programme d’actions pratiques dans ce domaine. Ceci illustre la manière dont les associations nationales travaillent avec la FINAT à la définition de plans de travail régionaux harmonisés, en conformité avec la législation paneuropéenne, comme la directive européenne sur les emballages et REACH.

Quid pour l’avenir ?

Pour ce qui est de l’avenir, le NAB a dressé une longue liste de desiderata qui pourraient être satisfaits via un réseau européen toujours plus renforcé. Y figurent, par exemple, le développement d’un programme de certification environnementale ; l’élaboration d’un calendrier de formation sectoriel pour les universités ; ou la mise en valeur du profil de la FINAT et des associations nationales de producteurs d’étiquettes au niveau de l’utilisateur final. J’envisage ces points à l’ordre du jour, et aussi beaucoup d’autres, dans le cadre d’une vision stratégique plus large de la relation future entre les associations nationales et la FINAT. Nous, en tant que Conseil, examinons et débattons d’options significatives pour demain. Nous sommes actuellement occupés à mettre sur pied l’infrastructure conjointe la plus adaptée pour assurer la promotion et le développement de notre secteur d’activité et de sa technologie particulière.

http://www.finat.com

Suivez Industrie Mag sur le Web

 

Newsletter

Inscrivez-vous a la newsletter d'Industrie Mag pour recevoir, régulièrement, des nouvelles du site par courrier électronique.

Email: