Alors que les détecteurs de fumée sont rentrés dans les usages, ¼ des Français seulement sont équipés d’un détecteur de monoxyde de carbone selon la dernière étude reichelt elektronik/OnePoll. Parmi la majorité non équipée, 56% ne ressentent pas le besoin d’en installer un et 33% disent ne connaitre ni l’existence de ce type de détecteur ni son utilité.
Les Français s’avèrent être très bons élèves en ce qui concerne l’installation de détecteurs de fumée puisque 95% en sont équipés. Mais cela ne doit rien au hasard. Depuis la loi ALUR du 24 mars 2014, spécifiant que « tous les logements doivent être équipés d’au moins un détecteur autonome avertisseur de fumée (DAAF) », le propriétaire bailleur a l’obligation d’installer au moins un détecteur normalisé « dans les parties privatives des bâtiments d’habitation, de préférence dans la circulation ou dégagement desservant les chambres (couloir, palier) ».
En revanche, l’installation de détecteurs de monoxyde de carbone ne convainc pas les Français puisque seuls 25% en sont équipés. Pour autant, si aujourd’hui aucune loi ne l’impose, les dangers ne sont pas anodins : dès que le froid arrive et que l’on augmente les chauffages, ce gaz toxique peut s’échapper des appareils. Ainsi, plus des trois quarts des intoxications au monoxyde de carbone ont lieu pendant la saison de chauffe, d’octobre à mars, selon les chiffres de la Santé publique.
Les campagnes de sensibilisation restent nécessaires pour informer les Français des dangers puisque parmi la majorité non équipée, 56% ne ressentent pas le besoin d’en installer un et 33% disent ne connaitre ni l’existence de ce type de détecteur ni son utilité.
« En l’absence de réglementation, les dangers liés au monoxyde de carbone, surtout en hiver, peuvent être facilement endigués via l’installation d’un détecteur de monoxyde de carbone. Facile à installer et peu onéreux entre 20 et 50 euros selon les modèles, il s’avère essentiel pour détecter ce gaz inodore. » commente Thomas Kruse, chef de produit Smart Home chez reichelt elektronik.