15 ans après l’introduction de la monographie eau hautement purifiée Vrac (EHPv), la pharmacopée européenne révise sa monographie eau pour préparation injectable (EPPI) ouvrant le champ des réflexions sur les méthodes de production d’eau d’un point de vue technologique et financier.
Ces modifications peu fréquentes dans le domaine amènent les constructeurs de systèmes de traitement d’eau à innover et intégrer de manière encore plus active les grands enjeux de demain dans l’industrie que sont :
Optimiser la ressource hydrique,
Réduire l’impact sur l’environnement,
Diminuer la consommation en énergie,
Utiliser une solution robuste, sécurisée et adaptée aux besoins,
Monitorer et optimiser les process.
Leader européen du traitement de l’eau, BWT France, conscient de ces exigences et contraintes, fait le point sur la pharmacopée 2017.
Différentes qualités d’eau sont nécessaires en fonction de l’usage pharmaceutique pour lequel elle est destinée. À ce titre, les pharmacopées définissent l’aspect normatif des qualités précises d’eaux destinées à la production de produits pharmaceutiques et leur mode d’obtention.
Les monographies retenues sont celles de l’eau purifiée vrac (EPU), de l’eau hautement purifiée vrac (EHPv, pharmacopée européenne) et celle de l’eau pour préparations injectables vrac (EPPI). Les technologies utilisées doivent permettre de produire et de maintenir la qualité normative de ces eaux pharmaceutiques aux points d’utilisation.
EPU : (eau purifiée vrac) peut être produite par distillation, échange d’ions ou par tout autre procédé approprié.
EHP : (eau hautement purifiée) peut être produite par tout procédé approprié (l’ultrafiltration étant une des techniques les plus sûres combinée à d’autres).
EPPI : (eau pour préparation injectable) peut être produite par distillation ou technologie équivalente et robuste permettant d’obtenir une eau de qualité physico-chimique et bactériologique équivalente.