Parmi eux, le projet Dreem, porté par deux anciens étudiants de l’École polytechnique fondateurs de la start-up Rythm.
Hugo Mercier, 24 ans et Quentin Soulet de Brugière, 26 ans, ont cofondé l’entreprise Rythm en 2014 dans le cadre de leurs études à l’École polytechnique. Avec Dreem, ils ont développé le premier objet connecté actif qui améliore la qualité du sommeil.
Dreem est issu de travaux effectués par une équipe de neuroscientifiques et de médecins spécialistes du sommeil. Jusqu’ici réservé aux laboratoires et instituts du sommeil, le bandeau Dreem bénéficie d’une technologie avancée de capteurs qui permet de suivre et d’analyser l’activité cérébrale, ou électroencéphalogramme (EEG), en temps réel, dans le but de caractériser les différentes phases de sommeil. Il transmet des stimulations sonores en phase de sommeil profond pour en améliorer sa qualité. Les bénéfices sont multiples : diminution de la sensation de fatigue et augmentation des capacités cognitives au réveil (mémoire, concentration).
Repérer et soutenir les futurs champions de l’économie française, créateurs de richesse, d’exportations et d’emplois, tel est l’objectif du concours mondial d’innovation, fruit des travaux de la Commission Innovation 2030. Le projet Dreem était candidat dans la catégorie médecine individualisée et a franchi avec succès toutes les étapes de sélection. 12 projets ont finalement été retenus, dont trois portés par des diplômés de l’École polytechnique..
La phase 3 vise à sélectionner des projets "champions" dans chaque ambition, et à les accompagner dans leur phase d’industrialisation, avec le soutien de la BPI. Les projets sélectionnés bénéficient d’un financement pour leurs dépenses d’innovation d’un ordre de grandeur de 20 M€ par projet sous forme de subventions, d’avances remboursables ou de prise de participation en capital.
Hugo Mercier, CEO et cofondateur de Rythm, déclare : « Il y a un peu plus de deux ans et demi nous démarrions Rythm avec comme vision d’améliorer le sommeil de la population par le rapprochement de découvertes neuroscientifiques et du développement de technologies avancées. Nous avons développé de multiples technologies disruptives et commercialisé notre premier produit en version bêta. En plus des levées de fonds, être les lauréats des phases 1, 2 et 3 du Concours Mondial d’Innovation participent considérablement au développement de Rythm. Aujourd’hui, nous avons près de 20 brevets, plus de 10 collaborations scientifiques avec des instituts prestigieux en Europe, et avons recruté près de 70 personnes. Ce développement rapide est une preuve de l’excellence scientifique et technologique Française ainsi qu’un résultat des efforts mis en place par le pays pour le développement de l’innovation. »