3 ans seulement après le scandale alimentaire des lasagnes à la viande de cheval, nous étions loin de nous imaginer que 54 %[1] des produits transformés ne comportent pas de mention sur l’origine de la viande. Force est de constater qu’encore beaucoup de grandes enseignes et de grandes marques ne sont pas transparentes concernant leurs produits transformés.
Un nouveau scandale qui ne va pas embellir l’image des industries alimentaires. Car malgré une réglementation très forte et contraignante, renforcée par les derniers scandales alimentaires et également par l’entrée en vigueur de la réglementation INCO, la confiance des consommateurs va à coup sûr en pâtir.
Selon les industriels plusieurs facteurs justifieraient leurs actes. Certains évoquent qu’il est très difficile d’étiqueter des produits transformés « très élaborés ». En effet, pour eux, il devient impossible de pouvoir afficher en plus de la liste des ingrédients, si tel ou tel morceau provient d’Italie ou encore d’Espagne… Arguments aussitôt démenti par l’UFC Que Choisir : En réalité, la présence ou l’absence des mentions d’origine dépend essentiellement de la politique d’approvisionnement et de transparence décidée par chaque marque", constate l’UFC Que Choisir. D’autres se défendent en évoquant un surcoût préjudiciable au consommateur.
Face à ce nouveau scandale, les industriels devront s’attendre à un renforcement de la transparence des produits. Car si pour le moment l’étiquetage concernant l’origine des viandes était volontaire pour les produits transformés, il se pourrait bien que dans les mois à venir le parlement européen, favorable à une loi, fasse pression sur la commission européenne.
En effet, si l’étude pointe du doigt les marques « mauvaises élèves » de la transparence, certaines enseignes sont au tableau d’honneur.
Et si on prenait le problème autrement ? Car gérer des données n’a jamais été compliqué si celle-ci sont structurées. Le problème ne réside donc pas dans le fait que cela soit difficile d’étiqueter des produits transformés mais plutôt que la tâche semble compliquée si les entreprises ne sont pas équipées d’une solution permettant de structurer les données.
Car il est vrai que pour innover et proposer une large gamme de produits, les industriels sont amenés à gérer de plus en plus de matières premières. En cela, ils ont besoin d’outils informatiques leur permettant de maîtriser l’ensemble de leurs produits et ingrédients.
Ainsi il existe sur le marché des solutions informatiques simples permettant d’accompagner les entreprises du secteur à une maîtrise parfaite de leurs informations depuis le sourcing des matières premières jusqu’à la définition précise des produits qui sortent de l’usine.
L’assurance traçabilité commence très vraisemblablement par-là !