C’est le surcroît de croissance annuelle du chiffre d’affaires des entreprises participant à l’élaboration des normes : elles affichent un taux de croissance annuel de 4 % contre les 3,3 % de moyenne recensés pour l’ensemble des entreprises. Celles qui s’engagent dans le processus de création des normes volontaires sont résolument mieux préparées pour affronter la concurrence économique. Les normes agissent en accélérateur de croissance et en facteur évitant de la dégrader.
C’est le supplément de chiffre d’affaires à l’export qu’obtiennent les entreprises acheteuses de normes ou faisant partie des commissions de normalisation. Leur taux d’export est de 18,2 %, alors que la moyenne des entreprises affiche un taux de 15,3 %.. Les normes volontaires sont incontestablement un passeport pour mieux vendre hors de ses frontières. Elles favorisent l’interopérabilité entre les différents produits et services, qui peuvent ainsi mieux dialoguer à l’international. Ce langage commun constitue une solution de référence fiable dont la légitimité est garantie. Pour le consommateur, les normes partagées par le plus grand nombre d’acteurs, lui évitent d’être piégé par une technologie ou un système fermé.
C’est l’apport annuel de l’utilisation des normes volontaires à la production française. Quand les entreprises s’impliquent dans l’écriture des normes et les appliquent pour leurs produits et services, elles vendent et produisent plus. L’étude AFNOR démontre clairement que le corpus des normes volontaires figure parmi les meilleures alliées de la productivité. Dernier aspect important : les entreprises intégrant les normes, optimisent l’utilisation et la maintenance de leur installation, en harmonisant leurs outils de production sur leurs différents sites. C’est un moyen de réduire les coûts. De même, les systèmes de management environnental et énergétique, exercices basés sur des normes volontaires internationales, allègent certaines charges (traitement des déchets, consommations d’énergie).