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Techniques

L’économie se grippe mais la banque résiste

Publication: Décembre 2015

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Menée depuis 2010, par le cabinet Nouvelles Donnes, l’étude Banking Survey Emerging Markets, propose une analyse de la dynamique des réseaux bancaires dans les pays émergents...
 

Cette nouvelle édition montre qu’au moment où les économies des pays développés semblent aller mieux, les pays émergents connaissent des difficultés de plus de plus marquées : chute du prix des matières premières, fort ralentissement des exportations et hausse des défaillances d’entreprises.

Bien que marquée par la crise, la croissance des réseaux bancaires des émergents demeure soutenue

Malgré le ralentissement économique, les pays émergents ont continué d’étendre leurs réseaux d’agences de 5,7% en 2014.

Pour la première fois depuis 2008, le rythme des ouvertures réalisées par les 50 banques les plus dynamiques a décéléré avec « seulement » 6 700 agences ouvertes en 2014.

« Nous sommes face à une croissance des réseaux à mettre au regard de la contraction observées aux seins des principales économies développées, y compris la France, qui depuis 2008 en Europe de l’Ouest ont fermé 27 000 agences (15% en moyenne) et supprimés 280 000 emplois », Jean Marc Velasque, Partner, Nouvelles Donnes.

Si les banques ont vu en moyenne la rentabilité de leurs actifs bancaires progresser de 14% en 2014, leur rentabilité s’inscrit encore en moyenne en retrait de 30% par rapport aux niveaux de 2008.. Signe du ralentissement des principales économies émergentes, les établissements des BRIC ont vu leur rentabilité moyenne s’éroder elle de 12% en 2014.

L’Europe de l’Est, dont les actifs bancaires sont plus de trois fois plus élevés qu’en Afrique reste sur les marchés émergents le premier marché des banques françaises.

Au sein d’une zone marquée par la crise, avec des parcs d’agences en retrait de 4,4% en 2014 et un coût du risque proche de 28%, les acteurs français ont toutefois su maintenir voir améliorer leur rentabilité.

« En effet, nous constatons que parmi les principaux leaders de la zone, la Société Générale, qui possède 2,6% des actifs de la zone, présente la meilleure rentabilité sur ce marché avec une rentabilité des actifs avant impôt de 1%. Quant à la BNP, elle a connu la plus forte progression de son niveau de rentabilité avec une progression de 132 points de base depuis 2008 », déclare Jean Marc Velasque, Partner, Nouvelles Donnes.

Focus Afrique : un marché en devenir marqué par une concentration des acteurs

Aujourd’hui avec 1,1 M€ par agence l’Afrique du Nord est le territoire qui présente les plus faibles revenus par agence.

« Il s’agit d’une situation en grande partie due aux banques marocaines qui ont fait le choix d’une stratégie de « massification » de croissance de leurs réseaux. Cette stratégie est payante puisque malgré un revenu par agence en retrait de 8% et un coût du risque en croissance proche de 15% les acteurs ont su améliorer leur rentabilité de plus de 45% entre 2008 et 2014 », indique Jean Marc Velasque, Partner, Nouvelles Donnes.

L’Afrique Subsaharienne reste la zone la plus dynamique tant en terme de croissance des réseaux d’agence (12% en 2014) qu’en termes de rentabilité des actifs (près de 3% - supérieure de plus de 80 points de base à l’Asie ou l’Amérique du Sud.)

Malgré une densité des réseaux d’agence encore très faible, l’Afrique Subsaharienne est désormais la zone qui offre les plus fortes perspectives avec plus de 8 000 nouvelles agences d’ici à 2020 !

« Ces perspectives et ce dynamisme s’explique notamment par une forte concentration : aujourd’hui une dizaine de groupe s’octroient plus de 70% du marché. De plus, nous sommes face à une montée en puissance des acteurs panafricains qui occupent dorénavant les premières places », affirme Jean Marc Velasque, Partner, Nouvelles Donnes.

Notons également que l’année 2014 a été particulièrement marquée par l’arrivée de nouveaux acteurs « clés » dont la Chine avec l’Agricultural Bank of China, l’un des 4 géants chinois, qui est avec un réseau domestique de plus de 23 000 agences dispose de moyens considérables. Le Qatar a également fait son entrée en Afrique Subsaharienne au travers de QNB qui est devenu le premier actionnaire du géant panafricain Ecobank qui détient aujourd’hui près de 23 % de son capital.

http://www.nouvellesdonnes.com/

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