Il s’agit d’une part d’augmenter la productivité, mais également de réduire la pénibilité des postes de travail et les troubles musculo-squelettiques qui touchent fréquemment les opérateurs.
En effet, les entreprises de l’agroalimentaire sont confrontées à de nombreux challenges qui touchent leur outil de production comme la sécurité des hommes, des normes sanitaires contraignantes, une forte pression sur les prix ou encore une flexibilité accrue de production nécessaire à la satisfaction du client consommateur. Ces sociétés, souvent PME/TPE, doivent y faire face et décider en conséquence de leurs moyens de production.
C’est le cas chez un producteur de tomates où ABB et son partenaire, constructeur de matériels agricoles, ont intégré un robot au coeur d’une installation de convoyage. Il est chargé de saisir les cagettes de tomates sur la table de préparation du lot pour les palettiser sur la zone de départ des caisses. Une tâche qui nécessite bien sûr une certaine délicatesse, la tomate étant un produit particulièrement fragile.
Les robots se sont intégrés dans les ateliers de conditionnement avec des applications d’encaissage jusqu’à se rapprocher du process de fabrication du produit. En contact direct avec le produit, ils ont été pensés pour répondre à de nombreuses contraintes sanitaires comme la résistance au lavage et à la désinfection des lignes.
« La robotique est un moyen de faire progresser l’entreprise sur de nombreux plans, explique le responsable du secteur agroalimentaire pour ABB, que ce soit au niveau de la sécurité, des conditions de travail, de la traçabilité ou encore de la flexibilité et de la compétitivité. »