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Techniques

Tribune libre E-doceo : Pourquoi la formation digitale ?

Publication: Janvier 2015

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C’est une évidence, en formant mieux ses collaborateurs, une entreprise améliore sa performance...
 

Alors comment peut-elle profiter au mieux de ce levier ? Comme dans tous les secteurs, la digitalisation de la formation est un accélérateur formidable qu’il est bon d’activer au plus vite, notamment dans le contexte de la réforme de la formation qui encourage la formation numérique.

Quels que soient les secteurs, les marchés sont de plus en plus compétitifs et demandent une extrême réactivité et agilité. Face à ces besoins, les services formations dans leur configuration traditionnelle actuelle ont du mal à répondre au rythme imposé par le business. Ils doivent donc changer leurs paradigmes. Par exemple, l’analyse traditionnelle du volume d’heures de formation consommées doit être substituée ou complétée par une analyse davantage orientée sur le « time To delivery » (délai entre l’expression du besoin de formation et l’action de formation) et d’autres indicateurs de performance qu’il est aujourd’hui possible d’analyser dans les formations digitales. La tendance de fond consiste à mettre en place une politique de « capital learning ». Le capital learning est à la formation ce que le capital talent est au RH, à savoir une traçabilité et grande disponibilité des ressources (pédagogiques, cette fois) disponibles dans l’entreprise.

Débuté à la fin des années 90, le e-learning a été le second grand pas de la numérisation (le premier étant l’arrivée de Powerpoint et des vidéoprojecteurs). Avec 38 %* des formations distancielles faites en e-learning, cette modalité pédagogique est, à ce jour, la plus utilisée après le présentiel. D’ailleurs, 75%* des entreprises disent l’avoir déjà essayée.

Mais le digital learning ne se limite pas au e-learning traditionnel, il regroupe en réalité 3 grandes familles de modalités pédagogiques :

- La formation à distance asynchrone, avec laquelle l’apprenant suit sa formation indépendamment de la présence du formateur. Il peut généralement suivre celle-ci quand il le souhaite (ex : e-learning, vidéo learning, serious game, etc.).

- La formation à distance dite synchrone, quand l’apprenant est contact en temps réel avec son formateur via des outils de communication telle que la visioconférence ou le tchat.

- Et bien sûr, le présentiel, c’est-à-dire la formation traditionnelle en salle.

En aucun cas, il ne faut limiter le digital learning à l’une ou l’autre de ces modalités. Mettre en place une politique de digital learning dans l’entreprise, c’est lui donner les moyens de jouer avec l’ensemble des modalités.

Les nouvelles technologies ont permis de mettre au point des applicatifs informatiques qui, dans une seule interface, offrent la possibilité de créer, gérer et diffuser une grande variété de ressources pédagogiques. Les chiffres le montrent, 70%* des entreprises veulent accélérer et intensifier leur passage au digital learning en s’appuyant sur ces solutions globales.

Souvent loin de l’aspect opérationnel de la formation, le chef d’entreprise analyse aujourd’hui le service formation comme un centre de coût. Il devrait l’envisager plutôt comme un outil productif. C’est ce changement de posture que le digital learning permet d’adopter, en apportant des indicateurs de performance tangibles qui seront au cœur des stratégies formation des années à venir. Cependant, une fois conscient des bénéfices, le chef d’entreprise devra être extrêmement vigilant à ce qui lui sera proposé par ses équipes en matière de choix de formation digital. En effet, la difficulté sur le marché du digital learning est de faire la différence entre un effet de mode (serious game, MOOC, etc.) et ce qui structure réellement une stratégie de digital learning. Pour faciliter les décisions, le meilleur conseil à retenir est que l’arrivée d’une innovation pédagogique ne révolutionnera jamais la manière de former les équipes, qu’elle s’appelle MOOC, social learning ou toute autre terme anglophone. En revanche, choisir une solution structurante permettant de développer et d’exploiter toutes ces tendances, est un point de départ nécessaire à l’accélération de l’efficacité pédagogique et donc à la performance de l’entreprise.

* Source enquête ISTF (Institut Supérieur des Technologies de la Formation) de novembre 2014

http://www.e-doceo.net

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