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Selon une étude de Citéo en 2020, 72% des Français considèrent qu’un emballage plus respectueux de l’environnement est un emballage recyclable, et selon ce même organisme, en 2022, La moyenne nationale du tri d’emballage s’établit actuellement à 72 kg triés/an/habitant.

L’Agence publique française pour l’environnement ADEME et l’OPTIGEDE, centre de ressource économie circulaire et gestion des déchets, soulignent l’importance de réduire nos déchets plastiques à la source et de privilégier des alternatives plus durables. Ils insistent également sur l’importance du réemploi des emballages industriels, notamment les palettes en bois, les fûts métalliques, les bacs en plastique, les bouteilles en verre et les caisses en carton.

Quand fournisseurs et consommateurs industriels convergent vers des emballages éco-responsables

Face à ces recommandations, des acteurs majeurs du secteur de l’emballage, comme Raja par exemple, ont pris des engagements forts. Ce type d’entreprise a mis en place une approche basée sur les 5R : Réduire, Réutiliser, Remplacer, Renouveler, Recycler. Cette stratégie s’accompagne d’une intégration croissante de plastique recyclé dans les emballages. D’autres comme Amcor s’orientent vers des matériaux bio-sourcés, ou encore compostables.

Les grands consommateurs d’emballages ne sont pas en reste, que ce soit pour les produits destinés au consommateur final ou en B2B. Pour preuve, voici quelques exemples touchant des entreprises dont les métiers impactent nos vies. Le leader de la grande distribution, Carrefour, a initié une démarche de réduction de l’utilisation du plastique dans ses emballages dès 2017, permettant de supprimer l’équivalent de 6 154 tonnes de plastique sur plus de 400 références. Nestlé, géant de l’agroalimentaire, met en avant l’importance de l’écoconception, de l’industrialisation, du recyclage et de la sensibilisation. NetApp, acteur informatique majeur du secteur du stockage de données, a adopté une démarche éco-responsable, avec un nouvel emballage composé à 98% de matériaux recyclés et renouvelables, immédiatement triable après déballage. Ce type d’emballage peut réduire jusqu’à 50% les émissions de CO 2 nécessaires à la production, en comparaison des mousses plastiques généralement utilisées pour protéger le matériel informatique.

Au-delà du recyclage, l’appel des acteurs institutionnels à l’action concertée

Cependant, le recyclage n’est pas l’unique solution face aux problèmes des déchets et de la pollution plastique. C’est dans cette perspective que Zero Waste France milite pour une réduction drastique du plastique à usage unique, une fiscalité adaptée prenant en compte l’impact environnemental du plastique jetable, et la promotion des nombreuses alternatives existantes au plastique.

En définitive, la réduction des déchets d’emballage requiert une coordination entre tous les acteurs impliqués : entreprises, ONG, et consommateurs. Chaque partie prenante a un rôle à jouer dans l’adoption d’une gestion plus durable des déchets d’emballage. C’est par cette collaboration que des progrès significatifs peuvent être réalisés en vue d’un avenir plus respectueux de l’environnement.

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