Membre du réseau CARECO et acteur indépendant dans le recyclage automobile, Gièvres Auto innove avec la création du 1er atelier en France dédié aux véhicules électriques et hybrides, intégrant diagnostic, expertise, démantèlement et recyclage.
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En France, le parc roulant électrifié représente désormais plus de 1,4 million de véhicules.
Aujourd’hui, on estime que plus de 13 000 véhicules électriques et hybrides hors d’usage (VHUE/H) sont à traiter (soit 1% de l’ensemble des véhicules traités dans les centres de recyclage spécialisés) et leur nombre est à la hausse parmi le volume de véhicules accidentés entrants en casse.
Le recyclage des véhicules électriques et hybrides et plus particulièrement des batteries imposent des moyens, réglementations et procédures complexes et sécurisées.
En effet, le traitement des composants dangereux et le recyclage des métaux, dont les métaux rares dans les batteries, exigent des process très techniques et rigoureux.
Les centres de Véhicules Hors d’Usage (VHU) doivent avoir des opérateurs habilités B2VL /B2XL / B2TL. Ces derniers sont les seuls autorisés à intervenir sur les véhicules électriques / hybrides en fin de vie ainsi que sur les batteries destinées au réemploi ou recyclage.
Dans ce cadre, un règlement européen relatif aux batteries et aux déchets de batteries impose aux fabricants de renseigner l’empreinte carbone de chaque batterie. Il existe désormais un ‘’passeport de la batterie’’ qui de l’extraction minière jusqu’au recyclage, permet de suivre son traitement.
Dès leur arrivée, les véhicules électriques et hybrides Hors d’Usage sont soumis à des diagnostics cruciaux. Le risque d’explosion et d’incendie doit être identifié via un contrôle thermique systématique du pack batterie.
Tout véhicule "à risque" (ayant été immergé, incendié ou gravement accidenté) est stocké sur une aire dédiée pourvue de murs coupe-feu (résistance de 4h au feu sur le site de CARECO Gièvres Auto) dite « de quarantaine » sous haute-surveillance.
Après avoir écarté tout risque électrique, d’incendie, explosion ou problème chimique, un nouveau diagnostic de la batterie est réalisé dans un atelier dédié avant sa dépose pour vérifier son état de charge (SOC) et son état de santé (SOH).
La déconnexion des modules intervient dans un troisième temps avant de lancer leur process de démontage vers la filière de recyclage.
La dépose, ouverture et diagnostic de la batterie demandent l’intervention de deux techniciens et peut prendre jusqu’à une demi-journée dans certains cas.
« Avec ce centre Gièvres Auto Elec, nous créons un nouveau métier d’électro-technicien-casseur. Pour recycler des véhicules électriques et hybrides Hors d’Usage et principalement les batteries, nous avons dû développer des compétences, équipements et infrastructures spécifiques. Cela a demandé un investissement conséquent dans des outils de détection, de surveillance et de stockage. Le recyclage et la revente d’une batterie et de ses éléments nécessitent un contrôle qualité très strict, un accès aux données constructeur et une bonne connaissance du marché. Nous avons su anticiper le virage de l’électrique/ hybride il y a quelques années déjà en participant activement au groupe de travail de l’INERIS.
En 2024, plus d’une centaine de batteries issues des véhicules électriques / hybrides ont été déposées dans notre centre. Aujourd’hui nous bénéficions d’une réelle expertise dans le domaine. Nous sommes de plus en plus sollicités et mandatés pour l’enlèvement dans toute la France, pour la mise à disposition de notre infrastructure mais aussi pour nos compétences lors d’expertises contradictoires » commente Nelson Jourdin, directeur de Gièvres Auto.