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Actualité des entreprises

DTZ publie aujourd’hui son analyse sur le marché des entrepôts en France au 1er trimestre 2014

Publication: Mai 2014

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Avec environ 240 000 m² d’entrepôts commercialisés sur les trois premiers mois de l’année, le marché français des entrepôts supérieurs à 10 000 m² a vu son activité divisée par deux en un an, enregistrant au passage son plus mauvais début d’exercice sur la décennie écoulée...
 

La source d’activité représentée par les opérations en compte-propre ou en clé-en-main s’est tarie au 1er trimestre 2014 avec seulement trois opérations représentant 82 000 m² commercialisés : un niveau bien loin du million de m² placés sur ce type de programme en 2013.

Les marchés périphériques, en pleine euphorie en 2013, sont revenus à des niveaux d’activité davantage en ligne avec leurs moyennes de longue période, avec plus de 82 000 m² placés au 1er trimestre 2014. A l’inverse, les marchés de la dorsale Nord-Sud, en difficulté en 2013, tirent leur épingle du jeu avec des volumes d’activités similaires à ceux de 2013 pour l’Ile-de-France et Lyon, avec respectivement 90 000 m² et 50 000 m² placés. Le tableau est différent sur les deux autres marchés de la dorsale Lille /Marseille, pour lesquels l’activité à été quasiment nulle ces trois derniers mois.

LIDL (40 300 m²) et CARREFOUR (36 800 m²) ont signé les deux transactions les plus importantes du trimestre, confirmant la place prépondérante du secteur de la grande distribution sur le marché français des entrepôts.

Malgré le ralentissement de l’activité, les valeurs locatives restent stables sur une grande partie des marchés. La barre des 50 €/m²/an est ainsi dépassée en Ile-de-France sur des surfaces de première main, et celle des 45 €/m²/an pour des surfaces de seconde main de classe A. La pénurie d’offre de qualité et des valeurs déjà relativement basses en comparaison des prix pratiqués par nos voisins européens, immunise le marché logistique français contre de fortes baisses de valeur.

Avec 2,6 millions de m² disponibles fin mars 2014 à l’échelle nationale, le stock d’offre immédiate s’est résorbé au 1er trimestre sous l’effet d’une activité transactionnelle principalement concentrée sur des bâtiments existants. La conjonction d’un arrêt quasi-total des livraisons de nouvelles surfaces et de la multiplication des opérations en clé-en-main ou en compte-propre a asséché l’offre de qualité sur de nombreux marchés.

Côté investissement, avec à peine 85 millions d’euros engagés, le marché des entrepôts voit son volume d’investissement divisé par deux en un an. Un résultat à contre-courant d’un marché français de l’investissement en immobilier qui a enregistré cette année son meilleur début d’exercice, avec 3,8 milliards d’euros investis. Les ventes de portefeuilles, qui avaient soutenu le marché en 2011 et 2012, ont quasiment disparu depuis 15 mois.

Magali Marton, Directrice des Etudes CEMEA de DTZ de conclure  : « Rééquilibrage des transactions sur la dorsale Nord-Sud avec, ce trimestre, une demande qui s’est portée plus amplement sur les plates-formes existantes – le marché des entrepôts fait un pas de plus vers un retour à la normale. Ces résultats devraient être de nature à relancer les investissements après un 1er trimestre 2014 très faible au regard de l’appétit des investisseurs logistiques ».

http://www.dtz.com

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