IFS, spécialiste mondial des solutions cloud d’entreprise, publie une nouvelle étude d’IFS et Boomi, réalisée par IDC, le leader en matière d’études de marché et de conseil en technologie de l’information. Elle révèle que les entreprises passent à côté de capacités et d’informations transformationnelles. Ce qui est en cause c’est la combinaison de plateformes technologiques héritées et d’un manque de compréhension par le conseil d’administration du rôle essentiel de la composabilité dans l’exploitation des données d’entreprise. L’étude a été menée auprès de plus de 1 000 répondants de niveau C dans les secteurs de l’industrie manufacturière, de l’énergie et des services publics, de l’aérospatiale et de la défense, de la construction et de l’ingénierie, des télécommunications et des services dans 12 pays en Europe, en Amérique du Nord, en EMEA et en Asie-Pacifique en décembre 2023.
Bien que la plupart des entreprises estiment avoir réussi à surmonter les crises des trois dernières années, les sociétés ont souligné que les déséquilibres des fonds de roulement et des stocks (56 %), ainsi que la volatilité de la demande (53 %) et l’imprévisibilité des supply chains (48 %) ont été leurs plus grands défis et ont concentré leurs efforts sur ces points. Les répondants ont en même temps pointé du doigt les applications héritées (60 %), le manque d’intégration (48 %) et les applications inflexibles/monolithiques (43 %) comme ayant entravé leurs efforts et impacté leur capacité à atténuer efficacement les risques, soulignant les coûts potentiels associés au manque d’efficacité.
L’étude met en évidence les causes et les conséquences évidentes des plateformes technologiques obsolètes, telles que l’impact négatif des silos départementaux (18 %) et le manque persistant de visibilité des données (24 %). Cela suggère que les entreprises sont limitées dans leur capacité à utiliser leurs données dans la planification à long terme et que ces défis constitueront un obstacle plus important pour l’agilité de l’entreprise et toute réponse à d’autres disfonctionnements.
41 % des entreprises qui ne disposent pas d’une stratégie composable, risquent la stagnation et une dette technique croissante. Si la valeur d’une architecture composable est bien comprise par plus de 70 % des personnes interrogées, il s’agit des membres de la direction ayant des responsabilités commerciales et fonctionnelles. Le conseil d’administration est à la traîne dans sa compréhension de la composabilité, avec seulement 19 % d’entre eux qui comprennent bien la valeur qu’elle crée, ce qui souligne le besoin d’éducation et d’analyses de rentabilité plus claires qui mettent en évidence la valeur à court, à moyen et à long terme.
L’étude indique également que la supply chain (51 %), les achats (47 %), le service client et le support (40 %) sont les principaux domaines susceptibles de bénéficier de la composabilité, de même que l’expérience client (36 %) et l’ouverture à de nouvelles opportunités commerciales (51 %). L’étude envoie un message clair aux dirigeants : la composabilité est essentielle pour rester compétitif, renforcer l’agilité et augmenter la productivité dans l’ensemble de l’entreprise. La vitesse de réalisation de la valeur nécessite une base de données solide et une stratégie cloud mature comme prérequis à l’adoption d’autres technologies avancées. L’inertie dans le passage au cloud ou dans l’élaboration d’une stratégie de composabilité claire est susceptible d’empêcher les entreprises de débloquer pleinement la valeur de la technologie de l’IA et du machine learning. Elles pourront ainsi prolonger les premiers signes de reprise qu’elles constatent déjà dans certaines parties de leur entreprise - réduction des coûts (15 %), accélération du temps de mise sur le marché (14 %), amélioration de la planification commerciale (14 %), agilité accrue et atténuation des risques (14 %).
Le défi pour les entreprises est maintenant de réaliser de la valeur de manière généralisée, mais elles doivent avant surmonter des obstacles considérables. L’un étant le manque de compréhension de la part de la direction/du conseil d’administration (54,5 %) de la valeur de la composabilité, et l’autre de ne pas progresser de manière adéquate dans leur parcours vers le cloud (50 %). Il n’est donc pas surprenant que le DSI et le directeur technique soient les principaux défenseurs de la composabilité.
Alex Rumble, SVP Product Marketing and Corporate Communications chez IFS, commente : « Dans la plupart des secteurs, le passage au cloud a pris beaucoup de temps pour se concrétiser. Pour de nombreuses entreprises, la sécurité ainsi que l’impact du changement sur leur activité étaient des considérations importantes. La composabilité est différente, car la finalité n’est pas la technologie, mais le regroupement de données qui accélérera l’exploitation de l’IA et la réalisation de la valeur commerciale plus rapidement, avec des avantages en termes de vitesse d’innovation et de délai de mise sur le marché, d’efficacité à l’échelle de l’entreprise, et d’augmentation de la productivité des personnes et des actifs. La composabilité est un jeu de données qui permet l’agilité et la planification à moyen et long terme, que ce soit autour de l’investissement dans les actifs sur le terrain, de la planification des dépenses d’investissement dans les usines ou de la recherche de nouvelles sources de revenus. La bonne nouvelle est que les dirigeants fonctionnels et opérationnels reconnaissent l’impact transformationnel et doivent maintenant assurer une sensibilisation au niveau du conseil d’administration et un changement de mentalité dans la dépendance entre la composabilité et l’IA. »
Un webinaire entre IFS, IDC et Boomi qui explore en profondeur les résultats est disponible en anglais à la demande