Cette innovation à base de papier permet aux industries sont de réduire impact et de s’aligner sur les nouvelles réglementations environnementales européennes sur l’usage des batteries(1).
En effet, en décembre dernier, la Commission européenne a proposé un nouveau règlement sur les batteries visant à garantir que celles mises sur le marché de l’UE soient durables et sûres tout au long de leur cycle de vie. Ce nouveau règlement précise que les producteurs de piles et d’accumulateurs et les producteurs d’autres produits incorporant une pile ou un accumulateur ont désormais la charge de la gestion des déchets de piles et d’accumulateurs qu’ils mettent sur le marché.
Dans le but de contribuer à la protection, à la préservation et à l’amélioration de la qualité de l’environnement en diminuant l’impact négatif des piles, la startup BeFC, propulsée par la SATT Linksium, développe une alternative écologique aux piles miniatures actuelles grâces à des cellules en papier produisant de l’énergie. Cette technologie se base sur l’exploitation des enzymes en tant que catalyseur biologique qui va permettre l’oxydation du glucose et libérer ainsi des électrons réduisant l’oxygène en eau. Les dispositifs s’activent à partir de n’importe quel fluide et le mouvement des électrons génère une tension stable de 0,8 volt.
Avec une première ligne de production de 80 000 unités par jour prévue pour 2022, la startup ambitionne d’avoir un impact écologique massif et rapide en équipant des tests de grossesse, des patchs pour les patients diabétiques ainsi que les emballages connectés (IoT).
1. Proposition de nouvelles réglementation environnementales sur l’usage des batteries https://ec.europa.eu/environment/wa...