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Cette nouvelle évaluation vient conforter le tout récent rapport de l’Institut Montaigne qui appelle le Cetim à constituer ses implantations en « centres d’accélération » au service de la transformation numérique de l’Industrie aux côtés du CEA et des IRT. Cela renvoie aux annonces du Premier Ministre Edouard Philippe du 20 septembre 2018. « Nous voulons saluer une initiative politique qui sait reconnaitre le travail effectué et qui fait enfin le choix, après des années de croissance du millefeuille, de s’appuyer sur un existant qui a fait ses preuves pour se projeter dans l’avenir » déclare Philippe Choderlos de Laclos.

Le discours est ambitieux : sensibiliser 30000 PME industrielles (c’est-à-dire la quasi-totalité du tissu national) au numérique d’ici 2022. Voilà une belle feuille de route pour l’Alliance Industrie du Futur présidée à présent par Bruno Grandjean, à laquelle le Cetim apporte tout son support. Au-delà de la sensibilisation, c’est la mise en action qui importe, car l’économie d’aujourd’hui n’autorise plus le statu quo. Reste à passer de l’initiative à la réalité, dans un usage parcimonieux des fonds publics, comme le recommande le Premier Ministre.

Avec 50 % de l’emploi et 45 % de la valeur produite en France, les PME et TPE doivent être accompagnées dans leur montée en gamme. C’est ce défi que les Cetim relève tous les jours avec ses partenaires. Il agit conjointement avec les régions au travers de programmes d’accompagnement et de partenariats structurants.

Ainsi pour la période 2016-2018, 30 programmes sont contractualisés avec 9 régions, totalisant 18 M€ d’actions économiques au profit de 1500 PME. Ces programmes, pilotés notamment dans le cadre des comités mécaniques, sont consacrés au déploiement de l’Industrie du Futur et appuient des démarches de mutualisation. Ils revêtent aussi bien un caractère technologique que le cadre stratégique, depuis la robotique ou la fabrication additive jusqu’à l’efficacité énergétique, la performance industrielle ou la prospective.

Ceci ne peut se faire cependant sans prendre en compte le rôle historique de « rempart technologique » joué parallèlement par le Cetim au nom de son mandat professionnel : appui à l’évolution règlementaire, à la normalisation, vigie technologique des métiers mécaniciens, mutualisation des expertises et des moyens, autant d’actions accompagnées et sollicitées par plus de 4000 entreprises mécaniciennes chaque année.

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