Cette 6ème édition s’annonce bien comme le rendez-vous business international de haut niveau des innovations de demain. A noter qu’un « Award » est remis au meilleur projet, défini par le comité des investisseurs d’INPHO, VS. Le pôle de compétitivité ALPHA-RLH sponsorise le prix à hauteur de 5000€.
Tous les participants seront à Bordeaux pour débattre des nouveaux business models émergents et des opportunités dans un monde digitalisé et en rapide évolution. Face à face, des investisseurs et leaders industriels du monde entier présents sur des marchés applicatifs clés : le digital, la blockchain industrielle et les systèmes de calcul haute-performance.
Sur cette édition, parmi les pays les plus représentés, la France arrive en tête avec 11 entreprises sélectionnées dont 3 sont issues de la Nouvelle-Aquitaine. Les autres viennent d’Ile de France (3), de Toulouse (2) et de Rennes, Grenoble ou Dijon. Viennent ensuite le Royaume-Uni avec 3 projets, les Etats-Unis (2) et la Lettonie, le Luxembourg, Singapour, le Danemark, la Suisse, l’Irlande ou encore l’Autriche. Toutes ces entreprises ont un seul et même objectif : accélérer leur développement.
Sur les 150 dossiers de candidatures présentés, le comité de sélection en a retenu 23. Des entreprises en rupture technologique dans les domaines de la santé, de la mobilité, de l’industrie 4.0, des infrastructures 5G et du grand public. Objectif, la recherche de 82 millions d’euros de financement avec des levées de fonds toujours supérieures au million d’euros.
En 2016, 75 millions d’euros étaient recherchés. Deux ans après, plus de la moitié a été levée par les startups présentes sur INPHO® Venture Summit dont Prophesee (ex-Chronocam) qui a levé 15 millions d’euros un mois après l’événement. Un succès qui lui a permis le déploiement de sa technologie de vision par ordinateur sur les marchés de l’automobile, des drones, de la robotique et des objets connectés. En février 2018, elle levait 19 millions d’euros supplémentaires.
A suivre parmi tous les dossiers, le projet développé par la société girondine MUQUANS, une des rares sociétés capables de produire des capteurs de très haute précision basée sur la technologie quantique ou Wupatec de Limoges qui développe une technologie permettant de réduire significativement la consommation d’énergie des composants de télécommunications, notamment 5G. Autre exemple, NETA (Nouvelle-Aquitaine) dont la technologie dite d’échantillonnage optique hétérodyne (ASOPS) est issue de travaux menés par l’Université de Bordeaux et le CNRS. Cette technique de pointe brevetée permet de caractériser la matière à l’échelle nanométrique sans contact et de manière non destructive.