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Actualité des entreprises

L’Alliance Industrie du Futur labellise 4 nouvelles entreprises

Publication: Novembre 2017

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L’Alliance Industrie du Futur (AIF) vient de décerner le label « Vitrine Industrie du Futur » à 4 nouvelles entreprises françaises. Exemplarité, innovation et engagement sont les critères de choix qui ont permis d’accéder à cette distinction...
 

35 Vitrines « Industrie Du Futur » Labellisées en 2017.

Alors qu’en 2016, l’Alliance Industrie du Futur a labellisé 20 entreprises « Vitrines Industrie du Futur », les 15 labels supplémentaires délivrés cette année ont permis d’atteindre l’objectif fixé pour la fin 2017.

Ce label est attribué aux sociétés ayant développé concrètement un projet novateur et mis en œuvre une fourniture de solutions technologiques ou méthodologiques d’origine majoritairement française. Ce label distingue des projets remarquables et inspirants. Cela leur donne une visibilité nationale et internationale, et permet de faire émerger les bonnes pratiques imaginées par les entreprises et dont les résultats en termes de compétitivité ont été démontrés et permet de renforcer la diffusion de bonnes pratiques.

Bouygues construction matériel et la startup viibe - Chilly-Mazarin (91)

Bouygues Construction Matériel fournit à tous les chantiers Bâtiment et Travaux Publics du Groupe Bouygues Construction, des matériels conformes à la réglementation et aux normes de sécurité exigées par le Groupe. Son activité est répartie en parts égales entre : la location de matériels en parc propre, la location de matériels en location extérieure et la prestation de services. Parmi les matériels en parc propre, l’entreprise possède plus de 300 grues à tour.

Bouygues Construction Matériel s’engage auprès des chantiers, à intervenir en cas d’urgence ou de panne, sous trois heures maximum en région parisienne et cinq heures en province.

ViiBE Communication fournit à ses clients des sites Web uniques optimisant les processus d’assistance, de maintenance et de dépannage à distance. Composés de deux interfaces connectant experts et techniciens, accessibles sans téléchargement, les sites ViiBE permettent le meilleur diagnostic et la meilleure collaboration à distance en temps réel.

Un technicien confronté à un incident peut, en un clic, partager son problème avec un expert grâce à un panel d’options conversationnelles : live vidéo, échange oral, géolocalisation, partage de documents, annotations en temps réel, pointeur sur écran en réalité augmentée, photographies instantanées, zooms, chat et contrôle des caméras à distance. Grâce aux télédiagnostics qualitatifs, les déplacements des experts sont minimisés et la résolution des incidents plus rapide.

Pourquoi cette labellisation ?

Parmi les engagements opérationnels de Bouygues Construction Matériel, il y a celui de réduire la durée de traitement des pannes engendrant des interruptions d’exploitation sur chantier. Pour y pallier, l’entreprise a ouvert un Crane Call Center pour rendre plus efficientes les interventions sur chantier.

ViiBE Communication fait évoluer le métier de dépanneur en mettant à disposition de Bouygues Construction Matériel, une plateforme digitale dédiée au Crane Call Center*. Déployée en moins d’une heure, des milliers de communications simultanées peuvent être engagées. La simplicité d’utilisation des interfaces ViiBE offre aux utilisateurs un échange fonctionnel et une proximité palpable. Le travail des experts est valorisé en facilitant la transmission de leur savoir-faire et en optimisant leur temps.

L’Alliance Industrie du Futur labellise Bouygues Construction Matériel pour l’exemplarité de la collaboration grand Groupe / start-up et pour la digitalisation de son assistance à distance ergonomique et déployable à plus grand échelle au sein du Groupe Bouygues Construction.

DAGOMA - Roubaix (59)

Dagoma est né de la rencontre de 2 ingénieurs à Shanghai en 2013. Souhaitant créer un vélo pratique pour circuler dans cette immense ville, les 2 acolytes se sont trouvés embêtés par les prix élevés de prototypage du vélo dessiné.

Ils ont alors décidé d’acheter une imprimante 3D pour prototyper eux-mêmes le vélo. Après plusieurs essais et quelques jours de réglages, ils ont finalement réussi à imprimer leurs propres vélos. L’imprimante montée pour prototyper le vélo leur semblant extraordinaire mais peu abordable, en termes de prix et d’utilisation, Gauthier Vignon et Matthieu Régnier ont décidé de se lancer un défi : démocratiser l’impression 3D. Et pour cela, produire et commercialiser des imprimantes 3D abordables, tant en termes de prix que de simplicité d’usages. Dagoma voit donc le jour.

Quand ils ont lancé Dagoma, l’ambition a été de créer une entreprise différente, tant pour les collaborateurs que par le produit. Avec Dagoma, ils veulent changer le mode de consommation de tous en intégrant le local, le personnalisable et le réparable chez chacun. Au sein de l’entreprise, les valeurs partagées sont très fortes : créativité, audace, partage, passion, respect. Chacun est encouragé à entreprendre, à apprendre, à prendre des décisions et à tester toute idée qui va dans le sens et la vision de Dagoma. Cela nécessite également une grande transparence dans tous les aspects de l’entreprise. De la vision en passant par les budgets, les projets, la politique de rémunération... De la même manière, Dagoma est une entreprise qui fonde beaucoup de choses sur le collaboratif.

Aujourd’hui, l’entreprise s’articule autour de 3 activités :

- La conception de machines et accessoires permettant la fabrication numérique ;

- La production d’imprimantes 3D elles-mêmes imprimées ;

- La vente des machines, accessoires et services permettant la fabrication numérique.

Dagoma souhaite une cooptation des collaborateurs en immergeant chacun des candidats à l’embauche sur une semaine pour découvrir tous les aspects recouverts par l’entreprise, de la production à l’expédition, et permet à chaque membre de la production d’être autonome sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’entreprise.

Après l’embauche, des machines sont mises à disposition du personnel, un autre moyen d’avoir des retours sur les nouveaux usages. C’est aussi un moyen d’avoir des capacités de réserve.

Pourquoi cette labellisation ?

Dagoma propose un modèle d’innovation et de commercialisation en rupture, avec :

- Une priorité donnée à l’ergonomie des imprimantes, réglages limités au minimum ;

- Un développement des machines par la communauté des clients elle-même via la mise en ligne des plans sur Creative Commons ;

- Une commercialisation en ligne par Dagoma des solutions développées par les partenaires/clients, ce réseau impliquant plus de 1000 personnes. Ce réseau est un vecteur de création de nouveaux usages et donc de nouveaux marchés ;

Avec la conception et l’impression des machines sur des cycles courts pour une meilleure productivité, Dagoma propose une amélioration de la réactivité et une baisse des prix de revient, via un modèle de production en rupture. Ce modèle est également réplicable pour répondre à l’enjeu du « made in local », l’objectif étant de pouvoir décliner ces usines dans chaque pays dans lequel Dagoma souhaite s’implanter et commercialiser ses produits.

L’Alliance Industrie du Futur labellise Dagoma pour son modèle social, industriel et économique (en rupture) permettant de produire en France des imprimantes 3D. L’AIF salue la vision de Dagoma permettant à chacun d’être acteur d’une consommation locale.

FAURECIA - Caligny (61)

Faurecia fabrique des mécanismes de sièges d’automobiles sur le bassin de FLERS (61). Avant 2008, la production se faisait exclusivement sur 3 sites distincts dans le centre-ville de Flers. Cette configuration d’implantation industrielle représentait une contrainte qui menaçait la performance et donc la pérennité du site.

En 2005, le groupe a donc soutenu l’initiative de regrouper ces 3 anciennes usines en une seule plus « moderne », celle de Caligny (en périphérie de Flers). Après une période de construction des bâtiments, c’est dans un contexte économique particulier, celui de la crise de 2008, que ce projet voit le jour ; un démarrage qui s’avère complexe, et c’est seulement à partir de 2013 qu’elle est redevenue profitable.

Pendant toutes ces années l’usine, fortement soutenue par le groupe, a su démontrer sa capacité à redresser la situation, et a pris conscience de potentielles fragilités. Une fois la profitabilité retrouvée sur le long-terme, et fort de cette expérience, l’usine de Caligny a engagé depuis plus d’un an un plan de transformation ambitieux pour ancrer la production des mécanismes d’automobile dans le bocage normand. Ce plan de transformation se nomme « CALIGNY INSIDE ».

Pourquoi cette labellisation ?

Les projets qui en découlent doivent soutenir la performance de Faurecia. Pour cela, le groupe mise sur plusieurs atouts (les 3 ambitions de « CALIGNY INSIDE ») :

- Ses collaborateurs, pour valoriser la place de l’homme dans l’usine

- En les intégrant à la démarche, en les faisant participer à la transformation ;

- En développant leurs compétences (création d’une école interne sur les métiers, les méthodes et le management, reconnaissance des métiers avec une formation diplômante).

- Son réseau, avec la volonté de le développer sur différents axes

- Réseau de startups locales ;

- Echange avec des industriels locaux ;

- Les écoles ;

- Le centre technique et la Division MECANISMES ;

- Les clients ;

- Un réseau dense d’intégration avec les acteurs de la région.

- En poursuivant la modernisation, grâce à la transformation digitale (digitalisation de la chaîne de valeur, Monitoring et Contrôle) et l’innovation (produits et process).

La plupart des solutions mises en œuvre pour la transformation digitale sont issues de startups locales (normandes à plus de 50%), puis reparties à part égale entre développement interne ou du celui du groupe Faurecia.

L’Alliance Industrie du Futur labellise Faurecia au travers de sa valeur d’exemple sur le territoire et son désenclavement par la création d’un réseau régional, et pour sa compétitivité à travers l’amélioration continue et le digital.

FONDERIES DE SOUGLAND - Saint-Michel (02)

Les Fonderies de Sougland ont été créées en 1543 par Thomas de Canone qui obtint de l’abbé de Saint-Michel un bail en lieu-dit de « Sougland » à charge d’y bâtir une Forge et un Fourneau. 475 ans en 2018, « L’entreprise innovante du XVIème siècle » est la doyenne des entreprises industrielles des Hauts-de-France (partenaire du projet) et une des plus anciennes de France et d’Europe.

Cette fonderie d’acier et de fonte étudie et produit des pièces de quelques grammes à 2,5 tonnes, à l’unité ou en petite et moyenne série. Elle associe la compétence de 4 ateliers : la fonderie (4 procédés différents), l’usinage, la mécano-soudure et l’assemblage, pour une production complète et endogène. L’une de ses spécificités est la diversité de ses pièces (1500 références en constante évolution), une autre différence est la maîtrise de plus de 300 nuances d’aciers et de fontes. Les Fonderies de Sougland sont ainsi référencées dans de nombreux secteurs d’activité : Construction navale, Oil and gas, Incinération, Sidérurgie, Verrerie, Papeterie, Agriculture, Cimenterie, Automobile, Ferroviaire, Chimie...

Depuis 2014 et le lancement du projet « Cap 2018 », les Fonderies de Sougland ont investi dans un logiciel de simulation et interviennent en co-design et co-conception de pièces pour faire évoluer celles-ci, optimiser coûts et délais de fabrication. Soutenue et reconnue par BPIFrance, labellisée BPI Excellence depuis 2015, l’entreprise a créé un service R&D interne qui, allié à son expertise et à son expérience de fondeur offre à ses clients une opportunité unique d’apporter des solutions à leurs besoins.

Pourquoi cette labellisation ?

Le Projet « Cap 2018 » est un projet stratégique industriel global intégré. Il a été initié à la demande de Florence LANG, Présidente et propriétaire de l’entreprise qui souhaitait faire passer un cap à celle-ci, repenser son offre pour faire évoluer son business model. « Cap 2018 », piloté par Yves NOIROT, Directeur Général, fait suite à un audit organisationnel et fonctionnel effectué fin 2013 ainsi que d’entretiens réalisés auprès de 15 personnes clés, suivi en 2014 et 2015 d’une étude portant sur différents critères économiques. Tout d’abord une étude de compétitivité a été menée puis, dès 2014, le projet a été lancé avec des mises en œuvre telles que l’instauration d’un Plan Compétitivité et Performance, la modernisation de l’outil de production, des mutations et remplacement de personnel (départs en retraite), des recrutements d’ingénieurs et de techniciens pour monter en compétence.

En parallèle et dans la continuité, une étude de l’évolution du marché avec benchmark concurrentiel, besoins et attentes des clients a été réalisée suivie d’une étude de faisabilité portant sur les moyens, l’organisation, les équipements et les investissements nécessaires pour faire évoluer le business model de façon distinctive en proposant à la carte les différents services d’une chaîne de valeur évolutive.

Le projet stratégique de développement des Fonderies de Sougland « Cap 2018 » a été bâti pour créer de la valeur par le triptyque Investissement/Innovation/International, afin d’assurer à l’entreprise sa pérennité et sa croissance. L’originalité et la force du projet « Cap 2018 » vient du fait qu’il concerne tous les secteurs de l’entreprise. Malgré sa faible taille (70 personnes engagées dans son projet), l’ambition de cette PMI au savoir-faire ancestral est de démontrer que le passage à l’Industrie du Futur, intégrant une démarche d’économie circulaire, se décline aussi bien par la modernisation des outils de gestion ou par l’implémentation des nouvelles technologies dans les études et les lignes de production que par un renouvellement du business model et des solutions novatrices offertes à ses clients.

140 ans après avoir inventé la machine à émailler (brevet primé à l’exposition universelle de Paris en 1900), l’originalité du projet a été la création du service R&D en interne capable de répondre aux attentes des clients, à l’évolution de pièces proposées dans son catalogue mais aussi de participer à des projets collaboratifs Français et Européens ainsi qu’à la réalisation de nouveaux produits. Le déploiement du projet « Cap 2018 » implique l’intégration de nouvelles technologies au sein de l’entreprise, que ce soit au niveau de la conception, la production, la logistique ou la gestion. Celles-ci correspondent à plusieurs thématiques de l’Industrie du Futur en particulier la virtualisation, les nouveaux modèles économiques, l’internet des objets et la gestion de la variabilité des nuances.

L’Alliance Industrie du Futur labellise les Fonderies de Sougland pour leur transformation vers un nouveau business model et la transition vers la nouvelle économie d’une entreprise traditionnelle, en s’appuyant sur leur technicité et une très forte culture client (Taux de fidélisation client 97,8 %).

http://www.industrie-dufutur.org/

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