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Dans le cadre de son étude Smart Home, publiée en décembre 2013, BSRIA a estimé la taille du marché de la régulation intelligente des logements. Sous ce terme sont désignés deux types de produits en France.

Tout d’abord, les gestionnaires d’énergie électrique multi-zone avec option de délestage suivant les horaires, dont Delta Dore est un leader depuis l’introduction en France des tarifs Tempo par EDF, suivi de Legrand, Hager, Theben, ainsi que les fabricants de chauffage électrique tel Atlantic. Suite à la mise en place de la RT2012, ce marché est en net déclin. Le taux d’équipement des logements neufs en radiateurs électriques est passé de 70% en 2008 à 30% en 2012 (Source GIFAM), et en 2013 BSRIA l’estime à 20%. Cette chute entraîne dans son sillage le gestionnaire d’énergie, dont les ventes étaient estimées à 22 M€ (million d’euros) en 2010 (chiffre d’affaires des fabricants/importateurs), pour n’atteindre plus que 11 M€ (million d’euros) en 2013, malgré le crédit d’impôt de 25% applicable à ces appareils.

Un relais de croissance existe pourtant, sous la forme des compteurs de consommations électriques qui, grâce à la RT2012, devraient devenir omniprésents dans les logements neufs dont le permis de construire a été validé à partir de janvier 2013. BSRIA anticipe que la taille de ce marché pourrait atteindre près de 56 M€ (millions d’euros) d’ici 2016.

L’autre type de régulation « intelligente et communicante » concerne les systèmes de gestion de chauffage à eau chaude pouvant contenir les éléments suivants : une interface de gestion centralisée, des interfaces de gestion par zones décentralisées, des vannes thermostatiques en communication sans fil avec la gestion centrale. Ce marché, détenu par des sociétés telles Honeywell, Thermozyklus, Siemens, ou Danfoss, est estimé à petite échelle : d’après BSRIA, entre 16,000 et 17,000 robinets thermostatiques “communicants” ont ainsi été écoulés en 2013, ce qui représente avec les autres éléments de régulation une valeur de 1,3 M€ (chiffre d’affaires des fabricants/importateurs).

En comparaison, l’ACR estime que l’activité du chauffage individuel et collectif électrique ou à eau chaude est celle qui tire la régulation vers le haut avec un taux de 2,1% affiché en 2012 pour une valeur de 125,6M€. Sur les trois années 2010-2012, sa croissance cumulée est de 4%.