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Actualité des entreprises

Le VHX aide le GIMA au développement de ses transmissions

Publication: Avril 2016

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Durant leur phase de développement, les transmissions du GIMA sont éprouvées dans des conditions extrêmes, au-delà de leurs performances théoriques...
 

Le microscope VHX est utilisé dans l´analyse de leurs éléments afin de déceler les éventuelles dégradations consécutives à ces tests. Il a permis également au GIMA d´éviter la réalisation d´analyses complémentaires couteuses par des laboratoires extérieurs.Le Groupement International de Mécanique Agricole (GIMA) conçoit et fabrique des transmissions qui équipent les tracteurs agricoles des constructeurs AGCO et CLAAS. Son site de Beauvais a produit plus de 25 000 transmissions en 2013 (ensemble boîte de vitesses et pont arrière) dont la puissance s´étend d´environ 50 chevaux à 600 chevaux.

Les prototypes conçus lors de la phase de développement d´une transmission sont testés pour qualifier leur durée de vie dans les conditions optimales d´utilisation. Leur endurance est éprouvée sur des bancs d´essais et ils sont également montés sur des tracteurs pour des essais en conditions réelles d´utilisation. Les prototypes sont ensuite démontés pour identifier et analyser d´éventuelles sources de défaillances. Le microscope numérique VHX de Keyence permet alors de vérifier si les dentures des engrenages sont endommagées ou écaillées et de repérer tout type d´usure. « Le VHX présente un contraste et une profondeur de champs inégalable. Il nous permet de mieux mettre en évidence les défauts consécutifs aux essais d´endurance et en conditions réelles d´utilisation. Nous identifions le site d´amorçage d´une rupture et de quelle type il s´agit (brutale ou par fatigue) », rapporte Hervé Fiore, responsable du laboratoire matériaux du GIMA.

Avec le microscope numérique VHX, l´examen macrographique des pièces (grossissement X20 à x200) rend possible la détermination précise du type d´endommagement. Des investigations supplémentaires sont ensuite conduites avec le même microscope numérique mais cette fois-ci avec un autre objectif pour mettre en évidence les structures micrographiques (grossissement de 500 à 1000).

Le microscope binoculaire auparavant employé par le laboratoire n´offrait pas toutes les possibilités d´éclairage et de contrôle du VHX de Keyence. Lorsqu´un doute subsistait sur la nature des ruptures, la pièce était envoyée à un laboratoire extérieur pour des analyses approfondies à l´aide d´un microscope électronique à balayage (MEB). « Nous avons donc recherché un équipement intermédiaire entre une binoculaire et un MEB en terme de coût et de facilité d´utilisation », indique Hervé Fiore. Lors du choix, les huit techniciens du laboratoire des matériaux ont tous manipulé le microscope numérique VHX de Keyence ainsi qu´un modèle de marque concurrente.. « Au final, nous avons donc opté pour le VHX. C´était une décision collégiale et unanime », précise Hervé Fiore.

Ce choix s´est révélé payant. Car depuis, le GIMA a réalisé de substantielles économies puisque le nombre d´envoi de pièces au laboratoire extérieur pour des investigations supplémentaires a été divisé par trois. Pour les analyses de rupture, le laboratoire des matériaux utilise systématiquement la fonction de reconstruction 3D du VHX. Cette fonction compense les manques de profondeur de champ causé par les échantillons avec relief. En prime, elle réalise une modélisation 3D de l´image en quelques secondes. Grâce à cette modélisation 3D, les mesures de profondeurs d´usure allant de quelques centièmes de millimètre jusqu´à plusieurs millimètres sont également conduites avec le VHX. De même les cotations des soudures sont réalisées. « Sur des coupes micrographiques nous mesurons sur quelques millimètres la pénétration des soudures. Cette opération n´était auparavant pas aussi précise et facile à réaliser qu´avec le VHX », commente Hervé Fiore.. L´éclairage rasant met en exergue les anomalies et la morphologie des faciès. De plus, grâce aux filtres polarisants, certains défauts sont mieux identifiés par le changement de couleur des zones singulières.

Le VHX sert également à identifier la nature des particules piégées dans les filtres installés dans le système hydraulique de la transmission. « Nous cherchons à connaitre la nature des pollutions (éclats de peinture, de grenailles ou encore de copeaux d´usinage) afin de déterminer leur provenance car nous exigeons de nos sous-traitants un certain niveau de propreté des pièces qu´ils nous fournissent », explique Hervé Fiore.

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