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Actualité des entreprises

1 an après son entrée en vigueur, la loi Morange est appliquée a minima par les Français

Publication: Mars 2016

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Nest et Opinion Way ont interrogé plus d’un millier de Français afin de comprendre comment ils se sont adaptés à la loi Morange et Meslot près d’un an de son entrée en vigueur...
 

10,8 millions de ménages (88%) auraient installé au moins un détecteur de fumée à leur domicile, soit une hausse de 43% au cours des 12 derniers mois

Les principaux résultats de l’enquête :

- Près de la moitié (47 %) des personnes interrogées citent la loi Morange et Meslot comme principal motif derrière l’achat de leur détecteur de fumée.

- Près d’un tiers (32 %) des répondants ont été victimes d’une fausse alerte au cours des douze derniers mois, et 23 % d’entre eux ont par la suite choisi de désinstaller leur détecteur.

- Seul un tiers (34 %) des répondants équipés de détecteurs de fumée testent leurs piles une fois par mois, selon la fréquence recommandée par les experts.

Près des deux tiers (63 %) n’ont pas informé leur compagnie d’assurance après l’installation d’un détecteur de fumée à leur domicile, comme l’exige la loi.

- Seuls 14 % des foyers sont équipés d’un détecteur de monoxyde de carbone, cet assassin silencieux responsable de plus d’un millier de séjours en hôpital chaque année.

Un an après l’adoption de la loi Morange et Meslot rendant obligatoire l’installation d’au moins un détecteur de fumée dans tous les foyers français, Nest a interrogé* plus de 1 000 consommateurs vis-à-vis de leur statut de conformité, de leur compréhension et de leur attitude à l’égard de la question de la sécurité incendie à domicile.

« L’entrée en vigueur de la loi Morange a provoqué une hausse considérable des installations de détecteurs de fumée. Cependant, le simple fait d’en posséder un ne signifie pas que la protection de votre famille et de votre maison soit assurée. Au cours des douze derniers mois, les Français ont dû neutraliser de fausses alertes, vérifier manuellement les piles de leurs dispositifs, apprendre à déchiffrer différents signaux sonores... Ces frustrations poussent à adopter des comportements à risque », déclare Lionel Paillet, Directeur Général Europe de Nest Labs.

« Pour nous, les détecteurs de fumée doivent aller au-delà des alarmes. Avec le dernier Nest Protect, vous pouvez désactiver les alarmes depuis votre smartphone sans matériel supplémentaire. De plus, tout comme avec la première version du détecteur Nest Protect, vous êtes prévenu en cas de danger, et vous pouvez même être alerté sur votre téléphone. En outre, le détecteur Nest Protect se teste automatiquement et de façon autonome. Vous êtes donc assuré d’être averti en cas de problème. »

La loi Morange et Meslot favorise l’adoption des détecteurs de fumée

Selon les estimations, 10,8 millions de ménages, soit 43 % des foyers français, auraient installé un détecteur de fumée au cours des 12 derniers mois. Le nombre de domiciles équipés aurait donc doublé pour atteindre le pourcentage de 88 %.

Près de la moitié (47 %) des personnes interrogées citent la loi Morange et Meslot comme principal motif de leur achat, tandis que seulement 29 % ont été motivés par la sécurité de leur foyer et de leur famille. Les Français équipés profitent déjà de la valeur ajoutée de leurs dispositifs : 7 % d’entre eux ont été alertés du déclenchement d’un incendie réel au cours des 12 derniers mois, et 39 % d’entre eux s’estiment mieux protégés depuis l’installation de leur détecteur.

Équipés, mais non déclarés

En revanche, les personnes interrogées ne sont toujours pas en conformité avec la loi : en effet, seuls 37 % des répondants ont informé leur assureur de l’installation de leur dispositif, soit un pourcentage équivalent de personnes ignorant tout simplement l’existence d’une telle obligation. En outre, 8 % des personnes interrogées ignorent comment effectuer cette démarche.

L’impact négatif des fausses alertes sur la sûreté des foyers

Plus d’un tiers (32 %) des Français ont été victimes d’une fausse alerte au cours des douze derniers mois, ce qui a poussé 28 % de ces consommateurs à enlever les piles de leurs détecteurs, et 23 % d’entre eux à désinstaller complètement leur alarme, laissant ainsi ces foyers sans protection.

Ces frustrations peuvent être accentuées par le fait que certains dispositifs ne satisfont pas les attentes des utilisateurs d’aujourd’hui. La majorité (91 %) des répondants ont en effet investi dans des détecteurs coûtant moins de 50 €, et près d’un Français sur deux (49 %) a même dépensé moins de 20 €.. Pourtant, il existe des détecteurs plus perfectionnés : certains produits attirent l’attention des consommateurs avant que l’alarme ne retentisse à plein volume, tandis que d’autres peuvent être mises sous silence depuis un smartphone.

Votre détecteur de fumée est-il opérationnel ?

L’enquête de Nest a permis de découvrir qu’un grand nombre de Français peinent également à adhérer à certains principes de base en matière de sécurité incendie. Seul un tiers des répondants équipés d’un détecteur testent les piles (34 %) ou leur alarme (32 %) une fois par mois, selon la fréquence recommandée par les experts.

Et même si leur détecteur fonctionne, 31 % des Français affirment ne pas être certains que leurs familles sachent quoi faire en cas de déclenchement d’incendie (bien que ce pourcentage soit en baisse par rapport aux 40 % de l’année dernière). En outre, 14 % des personnes interrogées annoncent qu’elles tenteraient d’éteindre le feu elles-mêmes, tandis que 13 % chercheraient à en découvrir la cause. Seuls 11 % des répondants suivraient la ligne de conduite recommandée, c’est-à-dire quitter immédiatement leur domicile.

Le monoxyde de carbone, un ennemi à surveiller

Bien que la loi Morange et Meslot ait eu un impact bénéfique sur le pourcentage de foyers équipés de détecteurs de fumée, aucune réglementation n’oblige à installer de détecteur de monoxyde de carbone dans les lieux d’habitation. Bien que cette menace soit chaque année responsable de plus de 1 000 séjours en hôpital (source : INPS), seuls 14 % des foyers sont équipés d’un détecteur. Et bien qu’il s’agisse d’un gaz inodore et incolore, 12 % des Français estiment l’odeur comme une de ses caractéristiques.

Méthodologie de l’étude

Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1004 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). Les interviews ont été réalisées du 11 au 15 février 2016. Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète suivante : « Sondage OpinionWay pour Nest » et aucune reprise de l’enquête ne pourra être dissociée de cet intitulé.

http://nest.com/fr

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