En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d'intérêts. En savoir plus et gérer ces paramètres. OK X
 
 

 

 

Actualité des entreprises

Industries du sciage : une filière « nouvelle génération »

Publication: Janvier 2016

Partagez sur
 
La filière du sciage mobilise aujourd’hui plus de 400 entreprises et emploie 4 000 personnes qui contribuent par leur savoir-faire à l’essor économique de la région...
 

Au cours de ces dernières années, les scieries se sont considérablement modernisées pour gagner en productivité et en compétitivité et bénéficient d’un regain d’intérêt pour le bois, notamment dans la construction et l’emballage. Ces mutations ont naturellement fait évoluer les métiers, attirant de nouveau les jeunes..

Goût pour la matière première, attachement au territoire, envie de saisir les opportunités qui s’offrent aujourd’hui à cette industrie ou volonté de faire perdurer l’entreprise familiale... Retour sur les motivations de 4 jeunes entrepreneurs qui ont choisi de s’investir dans cette filière locale qui fait figure de leader au niveau national avec 1,3 millions de m3 de bois scié par an, soit 16% de la production française..

Pascal Balhadere, 33 ans, Gérant de l’entreprise BALHADERE & Fils

« Mon défi : poursuivre la modernisation de l’outil de production pour faire perdurer l’entreprise familiale »

« Pour la petite histoire, BALHADERE & Fils a été créée en 1948 par mon arrière-grand-père, ancien résinier. J’incarne donc la 4e génération de scieurs et occupe actuellement le poste de gérant avec l’aide de mon père, PDG de la société. Après un BTS comptabilité, j’ai eu l’opportunité d’intégrer l’entreprise familiale pour remplacer le comptable qui partait à la retraite. Mais comme nous sommes une petite structure de 22 salariés, il est important d’être polyvalent. Je me suis donc formé sur le tas à tous les postes de l’entreprise pour pouvoir remplacer, en cas de besoin, un salarié. Pourquoi avoir choisi l’industrie du sciage ? Surtout par attachement à cette entreprise familiale, mais aussi parce qu’il s’agit d’une activité aux multiples facettes, qui touche un matériau passionnant, utilisé dans de nombreux domaines. La modernisation de sa partie production est également très intéressante avec l’utilisation d’outils de plus en plus mécanisés et automatisés qui demandent des compétences très spécifiques. Mon objectif est d’ailleurs de continuer à investir dans du nouveau matériel et dans de nouvelles techniques afin de poursuivre la modernisation engagée.... Mon défi pour l’avenir est de faire perdurer l’entreprise familiale ! ».

Benoît Lesbats, 30 ans, responsable adjoint de production de l’entreprise Lesbats Scieries d’Aquitaine

« Mon leitmotiv : contribuer au mieux au développement de l’entreprise et à l’épanouissement des salariés »

« Titulaire d’un master en Gestion-Management Commercial-Marketing à l’ESG, je suis depuis 2012, co-responsable de production du site de Saint-Perdon. Et depuis environ 1 an, j’ai intégré le comité de direction de l’entreprise familiale dirigée par mon oncle, Paul Lesbats. 5e génération de scieurs, je baigne depuis tout petit dans cet univers passionnant, en perpétuelle évolution, où rien n’est acquis. Aujourd’hui, ce que j’aime dans mon métier c’est la diversité des tâches (investissement, management, etc.), la nécessité d’être réactif, d’avoir à prendre des décisions rapidement, de pouvoir échanger avec les équipes et surtout d’avoir le sentiment d’apprendre encore et toujours. Nous avons entre les mains 120 ans d’héritage qu’il faut faire évoluer, grandir, mais qu’il faut surtout bichonner. L’entreprise emploie plus de 110 personnes sur les deux sites de Léon et Saint-Perdon. Nous avons bien évidemment des objectifs de performance, des plans d’investissements pour les prochaines années qui doivent nous permettre d’embaucher encore et de mieux affronter les évolutions des marchés, mais l’un des objectifs les plus motivants consiste à faire en sorte que les salariés se sentent bien au travail. C’est très important pour moi et c’est un gros vecteur de motivation pour les futures années. Nous avons un rôle important à jouer : former des opérateurs, les faire évoluer, faire qu’ils apprécient leur poste, leur entreprise. »

Rémi Lesperon, 37 ans, responsable commercial de l’entreprise LESPERON & Fils

« Mon attachement aux Landes de Gascogne et à sa première ressource : le pin maritime »

« Lesperon & Fils a été fondée par mon grand-père dans les années 60. Au départ, exploitant forestier, il a, quelques années plus tard, créé la scierie. Mon père a ensuite pris la relève. Je suis donc avec ma sœur, la 3e génération. J’ai intégré l’entreprise familiale après un BTS technico-commercial bois à Dax. Ce qui m’a attiré, c’est la diversité du métier. On passe de la forêt et l’exploitation forestière au monde industriel qui sont totalement différents. Je suis très attaché à mon territoire, le massif des Landes de Gascogne qui est le 1er massif forestier européen malgré les tempêtes. Pour moi l’avenir c’est notre forêt, nos pins. Le bois est un matériau écologique et facilement recyclable qui a toute sa place dans de nombreux secteurs. Il faut le protéger par une bonne gestion forestière, établie équitablement entre les différents acteurs du massif. Mon but est de pouvoir transmettre cette belle entreprise familiale à mes neveux ou ma fille. L’avenir nous le dira... »

Nicolas Neyrinck, 35 ans, gérant de l’entreprise SOMOMA Sciage

« Ma première motivation : le goût de la matière première »

« À la différence de la majorité des chefs d’entreprise du secteur, je ne viens pas d’une famille de scieurs. Après un diplôme d’Ingénieur agronome spécialisé dans la filière bois et un DEA en statistiques agronomiques, j’ai effectué 3 ans de recherche en sylviculture appliquée et en dendrométrie à la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux en Belgique. Je suis ensuite arrivé dans le Sud-Ouest où j’ai occupé plusieurs fonctions à responsabilité dans la filière sur les feuillus. Et c’est en 2014 que je décide de reprendre SOMOMA Sciage.Si j’ai choisi de me lancer dans cette industrie, c’est avant tout par goût pour sa matière première naturelle qu’est le bois, mais également par envie de valoriser mon expérience et mes idées. J’aime le travail noble du bois, le fait de tirer le meilleur d’une matière première vivante et hétérogène, pour proposer un produit de qualité. J’attache également une importance particulière au client, à sa demande précise, au respect de nos engagements mutuels... Autre motivation : la recherche du progrès continu concernant la technologie, l’innovation, l’organisation industrielle, la qualité de vie au travail... D’ailleurs, SOMOMA Sciage est engagée dans le programme « Usine du Futur » du Conseil régional. Et même si l’avenir de la filière bois est complexe avec de nombreuses inquiétudes notamment sur nos approvisionnements (coût élevé face à la concurrence des produits importés) et sur la survie des petits face aux grands du secteur... L’industrie du sciage présente de belles opportunités avec des évolutions de marchés et une marge de progression importante par rapport à d’autres filières industrielles. Mon ambition est de grandir en apportant sans cesse de la valeur à nos clients pour devenir leur fournisseur de choix. »

http://www.fibaquitaine.fr/

Suivez Industrie Mag sur le Web

 

Newsletter

Inscrivez-vous a la newsletter d'Industrie Mag pour recevoir, régulièrement, des nouvelles du site par courrier électronique.

Email: