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Actualité des entreprises

ERYTECH annonce la présentation de données complémentaires

Publication: Décembre 2015

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ERYTECH Pharma, annonce la présentation de données supplémentaires de l’étude pivot de Phase 2/3 avec GRASPA...
 

Ces données ont été présentées au 57ème congrès annuel de la Société Américaine d’Hématologie (ASH) à Orlando aux Etats-Unis. Elles incluent une mise à jour des données sur l’activité de GRASPA versus la L-asparaginase native après deux ans de suivi des patients, une caractérisation plus poussée des données de pharmacocinétique et pharmacodynamie des deux produits et enfin une analyse de l’impact d’anticorps neutralisant sur l’efficacité et la tolérance de GRASPA versus la L-asparaginase dans l’étude randomisée de Phase 2/3 chez des patients atteints de LAL en rechute ou réfractaires.

Le Professeur André Baruchel, Chef du service d’hématologie-immunologie pédiatrique de l’hôpital Robert Debré à Paris (APHP) et médecin investigateur dans l’étude, a présenté un poster intitulé “Updated Clinical Activity of GRASPA Versus Native L-Asparaginase in Combination with COOPRALL Regimen in a Phase 3 Randomized Trial in Patients with Relapsed Acute Lymphoblastic Leukemia”. La présentation incluait, en plus des données de tolérance et d’efficacité déjà rapportées, un suivi à deux ans de la survie sans évènement (EFS) et de la survie globale (OS). Les données de survie à deux ans confirment la tendance favorable qui avait déjà été observée après un an de suivi. La médiane de survie sans évènement était de 11,8 mois dans le groupe traité avec la L-asparaginase native alors que cette médiane n’a pas encore été atteinte dans le bras traité avec GRASPA après 24 mois de suivi. La médiane de survie globale n’a encore été atteinte dans aucun des deux groupes. La principale conclusion de cette présentation est que le profil d’innocuité et d’efficacité favorable de GRASPA offre une alternative efficace pour les patients qui ont précédemment été traités avec une thérapie incluant de l’asparaginase.

Le Docteur Xavier Thomas, hémato-oncologue dans le service d’Hématologie Clinique du CHU de Lyon-Sud et médecin investigateur dans l’étude, a présenté un poster intitulé ” Pharmacokinetic and Pharmacodynamic Characterization of GRASPA Versus Native L-Asparaginase in Combination with COOPRALL Chemotherapy in a Phase 3 Randomized Trial for the Treatment of Patients with Relapsed Acute Lymphoblastic Leukemia (NCT01518517)”. La durée moyenne d’activité asparaginase au-dessus du seuil de 100UI/L pendant la phase d’induction était de 20 jours (± 5,2 jours) dans le bras GRASPA versus 9,4 jours (±7,4 jours) chez les patients ayant reçu de la L-asparaginase native (p˂0.001). De plus, cette activité L-asparaginase a été maintenue pendant 18,6 jours (± 6,3 jours) également chez les patients qui avaient présenté des antécédents de réactions allergiques. Cette activité prolongée de l’enzyme avec GRASPA a été observée à travers les différents sous-groupes de populations (selon l’âge, le risque, la présence ou non d’antécédents de réactions allergiques). La différence entre GRASPA et la L-asparaginase native était plus significative chez les patients adultes ou à haut risque, puisque la durée moyenne d’activité était respectivement de 3,2 jours et 6,3 jours avec la L-asparaginase native versus 19,3 jours et 20,9 jours avec GRASPA.

Le Professeur Yves Bertrand, Chef de service à l’Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatrique (IHOP) du CHU de Lyon et Investigateur Principal/Coordinateur de l’étude, a présenté un poster intitulé « Evaluation of the Impact of the Presence of Neutralizing L-Asparaginase Antibodies on the Efficacy and Safety of GRASPA in a Phase 3 Randomized Trial Versus Native L-Asparaginase in Patients with Relapsed Acute Lymphoblastic Leukemia ». Les 80 patients qui ont été traités dans l’étude de Phase 2/3 avaient reçu une première ligne de traitement à base de L-asparaginase. Un tiers de ces patients avait développé une réaction allergique à la L-asparaginase ; 58% de ces patients présentaient un niveau d’anticorps de base positif. Sur les deux autres tiers, environ 25% avaient également un niveau d’anticorps de base positif. GRASPA a démontré systématiquement une durée d’activité supérieure et une fréquence de réactions allergiques plus basse quelque ce soit le niveau de base d’anticorps. Cinq patients sur sept (71%) de ceux traités avec de la L-asparaginase native et qui avaient un niveau positif d’anticorps ont développé des réactions allergiques versus un sur 21 (5%) dans le groupe GRASPA. Un niveau positif d’anticorps a semblé être associé à une baisse d’activité clinique dans tous les bras traités. Ces données fournissent un rationnel supplémentaire pour investiguer GRASPA chez des patients atteints de LAL en première ligne de traitement.

http://erytech.com/

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