Industrie Mag - Le journal de l'industrie.
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Une vision partagée avec le consortium CONIBI, expert dans le traitement des consommables bureautiques en qui le groupe a trouvé le partenaire de confiance dès 2002. Début 2013, dans le cadre d’une démarche initiée avec Ricoh, l’industriel décide de maîtriser l’impact écologique de ses solutions d’impression et ceci pour l’ensemble de ses sites. Une dynamique vertueuse qui change la donne pour un acteur qui imprime entre 12 et 13 millions de feuilles chaque année.
Michelin s’inscrit dans une recherche permanente de qualité pour laquelle le groupe est reconnu mondialement. Parmi ses engagements, le groupe a décidé de réduire et d’optimiser ses impressions, en se lançant dès 2013 dans une démarche Eco Print avec le constructeur Ricoh. L’industriel s’est alors concentré sur les actions pour réduire l’impact environnemental de ses solutions d’impression. Une démarche qui dépasse alors largement le cadre industriel pour intégrer également ses activités tertiaires. Le groupe a ainsi repensé son parc d’imprimantes, en s’équipant de matériels Ricoh, l’un des leaders de l’impression par ailleurs membre du consortium CONIBI.
L’occasion pour Michelin de développer son partenariat avec le consortium, démarré en 2002 sur 3 de ses sites, pour la collecte et le traitement de ses consommables bureautiques usagés. Ainsi, début 2013, un accord tripartite a été signé entre le groupe Michelin, Ricoh et CONIBI afin d’étendre la prestation sur tous les sites où les nouvelles imprimantes ont été installées.
« La plupart de nos sites sont désormais équipés de matériels Ricoh. La prise en charge par Conibi de tous les consommables d’impression nous permet de faire recycler sans exception toutes les cartouches, quelle que soit la marque de matériel utilisé, » explique M. Coupat, responsable de l’équipe environnement France de Michelin.
Pour favoriser la collecte au sein des sites Michelin qui en ont fait la demande, CONIBI a installé des Ecobox, contenants en carton recyclable permettant d’entreposer les consommables usagés au fur et à mesure. La fréquence de collecte est laissée à l’appréciation de chaque site. Selon les volumes, la collecte est réalisée à la demande ou selon un planning prévisionnel permettant d’automatiser la démarche.
Le groupe Michelin veille à améliorer son bilan environnemental, en réduisant ses émissions de CO2 grâce à une optimisation des collectes. A titre d’illustration, le siège de Michelin qui a rempli 34 Ecobox en 2014, les a regroupées en deux collectes, améliorant son bilan de recyclage. La politique volontaire de Michelin a permis de générer une économie de CO2 de près d’une tonne en 2014 soit l’équivalent d’un trajet d’environ 5200 km en voiture.
« Les Ecobox sont un bon relais de communication du tri sélectif à effectuer et nos collaborateurs les identifient bien. Nous apprécions toujours la grande réactivité de CONIBI lorsqu’il s’agit de venir les collecter », souligne M. Montagnon, responsable développement durable du siège de Michelin.
En plus d’assurer des services de collecte et de traitement irréprochables, CONIBI fait bénéficier Michelin de son expertise en matière de reporting. Ainsi, la direction de l’environnement dispose aujourd’hui d’un bilan annuel consolidé de ses actions, tandis que les responsables du développement durable de chaque site concerné reçoivent un rapport mensuel individuel. Michelin peut donc quantifier avec précision le taux de recyclage par rapport aux consommables livrés et obtenir une traçabilité totale pour chaque cartouche collectée. Ainsi, CONIBI accompagne Michelin dans sa démarche Ecoprint en garantissant que 100% de ses cartouches sont valorisées ou recyclées.
« Les reportings Conibi, très détaillés, nous permettent de mesurer avec précision l’efficacité de la prestation et de mettre en valeur nos résultats en matière de recyclage, auprès de notre réseau, », commente M. Coupat.
