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La création d’une nouvelle membrane pour le bureau d’étude norvégien ECOMERDEN est une nouvelle occasion pour le groupe d’innover et expérimenter, mais aussi de s’inscrire dans la dynamique européenne de la « Croissance bleue », destinée à soutenir une économie durable dans les secteurs marin et maritime.

L’innovation comme source d’inspiration

Innover est une priorité pour Serge Ferrari. Le groupe se distingue d’ailleurs par sa capacité à proposer de nouveaux matériaux composites souples, toujours plus performants, à l’instar du Précontraint, qui confère aux produits Serge Ferrari une haute stabilité dimensionnelle. Cette nouvelle application a nécessité de répondre à des contraintes mécaniques jamais rencontrées par le passé.

Le groupe investit chaque année près de 5% de son chiffre d’affaires en Recherche & Développement : une façon pour Serge Ferrari de se développer, dynamiser ses équipes, fidéliser ses clients, en convaincre de nouveaux et se démarquer de la concurrence.

La « Croissance bleue » en ligne de mire

Depuis plus de dix ans, Serge Ferrari développe une stratégie environnementale exemplaire et s’implique dans le développement durable. A ce titre, il s’est doté d’une unité de recyclage basée à Ferrare en Italie, et d’un réseau de collecte européen pour réduire son empreinte environnementale. Il est donc apparu comme une évidence que le groupe s’intéresse également à la « Croissance bleue ».

L’aquaculture comme terrain d’expérimentation

Serge Ferrari vient de mettre son savoir-faire et son expertise au service de l’aquaculture responsable. L’entreprise rhônalpine a, en effet, collaboré avec le bureau d’étude norvégien ECOMERDEN, inscrit dans la « Croissance bleue », en mettant au point une membrane, à la fois résistante, lisse et recouverte d’une substance anti-encrassement non toxique. Cette membrane habille aujourd’hui les parois d’une cage sous-marine –l’EcoCage - destinée à l’aquaculture.

Tout a commencé en 2010, année où ECOMERDEN sollicite Serge Ferrari pour développer une membrane qui résiste à des forces de grande ampleur, en milieu hostile, pouvant être assemblée en usine, puis transportée sur le lieu d’exploitation d’une ferme marine quelle que soit sa situation dans le monde. Cette membrane se destine à une cage sous-marine – d’un volume standard de 12 000 m3 -, dont le concept a été breveté dès 2010, mais qui a nécessité cinq ans de développement par ECOMERDEN. Parallèlement, la membrane a demandé quatre années de travail et de mise au point à l’équipe R&D de Serge Ferrari. C’est donc durant l’été 2015 que le bureau d’étude a installé sa nouvelle cage de 80 tonnes, équipée de la fameuse membrane, dans la ferme marine de Sulefisk As Solund, en Norvège.

Cette réalisation représente une innovation et une avancée majeures dans l’aquaculture. Et pour cause : ECOMERDEN a inventé une alternative à la cage sous-marine à filets en créant une cage aux parois respectueuses de l’environnement. En effet, grâce à la membrane conçue par le groupe Serge Ferrari, l’EcoCage est fermée et protège ainsi les fonds marins de toute pollution par les rejets (les déjections de ces poissons ne sont plus rejetées dans la mer, mais récupérées, puis transformées en engrais).

Autre atout de la cage, lié aux performances de la membrane : un circuit fermé bon pour l’augmentation de la production dans le cadre de l’aquaculture. A titre d’exemple, l’EcoCage permet de produire deux fois par an quelque 600 000 saumons, d’un kilo chacun. Enfin, cette membrane Serge Ferrari est recyclable en fin de vie par le procédé TEXYLOOP.

http://www.sergeferrari.com/