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Actualité des entreprises

Premier vol en apesanteur à partir de la Suisse

Publication: Septembre 2015

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Novespace a effectué hier, avec l’A310 ZERO-G, le premier vol parabolique à partir de la Suisse pour le compte de l’Université de Zurich...
 

Ce projet pilote permet de tester la faisabilité de financement de la recherche en apesanteur par des partenariats public/privé. Cinq expériences ont été menées à bord : évidemment deux expériences de l’Université de Zurich, mais aussi une expérience de l’Ecole polytechnique de Lausanne, une autre menée par des chercheurs malaisiens et enfin une réalisée par l’horloger suisse H. Moser & Cie, qui était un des mécènes de cette opération.

L’Université de Zurich (UZH) contribue par cette initiative au rayonnement de la recherche suisse. Les vols paraboliques sont les seuls moyens dont disposent les scientifiques pour réaliser en personne leurs expériences en apesanteur.

Le vol opéré aujourd’hui depuis la base aérienne de Dübendorf est un projet-pilote de l’Université de Zurich. L’équipe conduite par le professeur Olivier Ullrich envisage d’établir à partir de cette « première » une plateforme pour les sciences de la vie, la médecine et les recherches appliquées en science physique, en multipliant les vols. L’UZH travaille en étroite collaboration avec Novespace, filiale du Centre National d’Etudes Spatiales et l’Armée de l’Air Suisse qui a mis à disposition la base aérienne de Dübendorf. Enfin le parrain de ce premier vol était l’astronaute et pilote suisse Claude Nicollier.

A quinze reprises, libérés de la pesanteur

L’Airbus A310 ZERO-G de Novespace, le plus grand aéronef dans le monde, apte à effectuer les vols en apesanteur, il a effectué un vol de 90 minutes, dans des zones adaptées au dessus de la Méditerranée. Le ZERO-G a réalisé 15 paraboles dont chacune a permis de rester 22 secondes d’affilée en apesanteur.

L’UZH a prolongé une expérience menée en 2014 dans l’ISS sur les effets de l’apesanteur sur les cellules du système immunitaire humain. Et lors d’une autre expérience, elle a testé une approche qui pourrait permettre de clarifier l’expression de certains gènes en apesanteur.

Cette opération pilote a été financée par des partenaires privés. L’UZH n’a donc pas eu besoin de recourir à des contributions publiques du canton ou du gouvernement fédéral.

http://www.novespace.fr/

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