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Nouveaux produits

Un site de traitement de fruits de mer opte pour des systèmes d’entraînement robustes

Publication: Août 2015

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Les moules, palourdes, huitres et autres coquillages doivent être servis frais et rester vivants jusqu’à leur préparation...
 

C’est pourquoi les usines de ce secteur conservent dans de l’eau salée les produits récemment pêchés avant leur traitement. Sur ces sites, les machines utilisées pour le nettoyage, le tri et l’emballage des coquillages sont inévitablement exposées à un environnement imprégné d’eau salée. Ce type d’environnement agressif est extrêmement nocif pour les équipements, notamment les systèmes d’entraînements des convoyeurs. En réponse à ce problème, NORD DRIVESYSTEMS a récemment mis au point un traitement de surface innovant pour renforcer les entraînements utilisés dans ce genre d’environnement.

Depuis près d’un siècle et demi, les coquillages sont la principale industrie de Yerseke, un village en bord de mer situé à environ une heure au sud de Rotterdam. Krijn Verwijs Yerseke B.V., entreprise familiale d’ostréiculture créée en 1880, s’est développée au fil du temps pour devenir l’un des principaux acteurs du marché des coquillages et des crustacés en Europe. Les moules sont récoltées dans des viviers situés au Pays-Bas, en Irlande, au Royaume-Uni et en Allemagne. Elles sont transportées jusqu’au site par bateau ou camion réfrigéré, puis placées dans de grands bassins constamment alimentés en eau salée de la mer du Nord. Les conteneurs sont installés juste à côté des sites de traitement de l’usine. Les moules passent par différentes étapes sur le site : nettoyage supplémentaire, élimination manuelle des spécimens abîmés et morts, puis ébarbage. Le moment venu, les produits traités et ayant subi un contrôle qualité peuvent être emballés puis livrés au client.

L’omniprésence de la corrosion

En raison des grands conteneurs remplis d’eau salée et du fait que les moules vivantes sont acheminées sur les convoyeurs dans un état humide, l’ensemble du site baigne en permanence dans une atmosphère humide et salée. Cela entraîne la corrosion rapide des pièces en métal utilisées dans les différents systèmes d’automatisation des procédés du site. Dans le cas des motoréducteurs de 1,5 kW utilisés pour l’entraînement des convoyeurs, les premières tâches de rouille font leur apparition sur des systèmes neufs au bout de quelques semaines seulement. Au final, la durée de vie d’un système d’entraînement ordinaire dans cet environnement ne dépasse pas un à deux ans. Il est pratiquement impossible d’allonger cette durée de vie. Avec les systèmes en fonte, même les peintures ou vernis de protection sont endommagés rapidement, par exemple par des éraflures. Ils ne retardent donc que modérément les effets de la corrosion. Malheureusement, les moto-réducteurs en acier inoxydable, l’alternative la plus évidente, sont également inadaptés à cette application pour plusieurs raisons, notamment leur coût. Le besoin de nettoyage régulier constitue également un problème : les modèles en inox nécessitent une longue période de refroidissement avant chaque nettoyage au jet afin de protéger leur matériau, ce qui est rédhibitoire pour le bon fonctionnement du site dans son ensemble. Pour cette raison, le fournisseur d’entraînements néerlandais Drive & Flow a suggéré à Krijn Verwijs une nouvelle méthode pour renforcer les entraînements utilisés dans les environnements agressifs. Cette méthode a récemment été mise au point par NORD DRIVESYSTEMS, l’un des leaders mondiaux des technologies d’entraînement.

Une protection avancée qui a fait ses preuves

La gamme de NORD compte désormais des systèmes d’entraînement dotés d’une surface en aluminium bénéficiant d’un traitement spécial, qui s’avère bien plus durable dans les conditions difficiles comme l’atmosphère salée du site de Krijn Verwijs. Bien que leur coût soit supérieur aux modèles habituels en fonte, ces motoréducteurs bénéficient généralement d’une durée de vie supérieure à celle de la chaîne de convoyeurs dans son ensemble, ce qui élimine les dépenses ultérieures de remplacement des motoréducteurs, sans compter les opérations d’installation supplémentaires. Les résultats des essais réalisés par NORD sur ses entraînements traités au nsd tupH avaient déjà établi qu’aucune corrosion n’était visible après 1 000 heures d’exposition au brouillard salin. Afin d’être certain de la fiabilité de cette innovation, Krijn Verwijs a toutefois procédé à ses propres essais. Au printemps 2013, un premier motoréducteur traité au nsd tupH a donc été installé sur le site de traitement des coquillages. Sa surface antirayures s’est avérée incroyablement résistante, ne présentant quasiment aucun signe d’usure après plusieurs mois de fonctionnement. « Avec les motoréducteurs classiques en fonte, nous n’avions pas d’autre choix que de remplacer régulièrement les unités, jusqu’à dix fois au cours du cycle de vie normal d’une chaîne de convoyeurs. Compte tenu du nombre de motoréducteurs installés, les remplacements étaient constants. C’est pourquoi la solution de NORD constitue un immense soulagement pour nous, car nous n’aurons désormais plus à nous soucier constamment des entraînements. Sur le site, nous estimons que les systèmes traités au nsd tupH dureront au moins cinq fois plus longtemps que les anciens motoréducteurs », déclare Bram de Visser, spécialiste de la maintenance chez Krijn Verwijs.

Une résistance supérieure

Le traitement au nsd tupH est différent d’une application de revêtement. Il s’agit d’une conversion de surface produisant une couche de base liée de façon permanente au substrat. Reposant sur un procédé électrolytique, ce traitement permet de conférer aux carters en aluminium une insensibilité à la corrosion comparable à celle de l’inox. La surface traitée devient également six fois plus dure que l’alliage d’aluminium non traité, et mille fois plus que la peinture. Bénéficiant d’une conception extrêmement légère, compacte et autodrainante, sans aucune indentation ni aucun volume mort, les systèmes d’entraînement traités au nsd tupH peuvent être facilement nettoyés. Leur imperméabilité aux produits chimiques de nettoyage couramment utilisés dans de nombreuses industries permet de les rincer avec des solutions acides et alcalines, et même de les nettoyer à haute pression, sans aucun risque d’endommagement. L’écaillage ne pose pas non plus de problèmes : contrairement aux revêtements, le traitement au nsd tupH ne nécessite aucun usinage ultérieur. Ainsi, les surfaces en aluminium ne sont jamais exposées. De plus, pour les réducteurs dotés d’une peinteure de protection ou, par exemple, d’une finition au nickel ou au nickel/Téflon, il existe toujours un risque que ces couches se cloquent ou pèlent après avoir subi des éraflures. Le traitement au nsd tupH peut être appliqué à tous les produits NORD en aluminium.« Si j’avais un reproche à faire concernant la technologie nsd tupH, c’est que j’aurais aimé qu’elle soit inventée avant ! », plaisante Bram de Visser. « Cela nous aurait permis de réaliser des économies considérables en maintenance et en remplacements. »Quoi qu’il en soit, le changement est en marche à Yerseke : tous les anciens entraînements arrivant en fin de vie chez Krijn Verwijs au cours des prochains mois et années seront remplacés par des modèles NORD traités au nsd tupH. L’opération risque toutefois de prendre un certain temps, les différents systèmes de convoyeur du site étant équipés de plusieurs centaines d’entraînements.

http://www.nord.com

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