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Actualité des entreprises

« La boule au ventre est toujours là… »

Newsletter AKENA Vérandas, le 9 novembre 2012

Publication: Novembre 2012

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J’ai mis mon dernier sac de fringues à bord, fait quelques tests de visioconférence...
 

Après trois semaines calées au millimètre - où les rendez-vous se sont enchaînés les uns après les autres - la journée d’avant départ sonne presque comme une bulle d’oxygène pour Arnaud Boissières. « Il y a un peu de place pour l’improvisation » apprécie t’il. Concentré, le skipper ne cache pas qu’il a « la boule au ventre », à peu près la même selon lui, que celle des lycéens la veille de leur bac. « Sauf que moi je redouble » s’amuse t’il. Levé à l’aube, il a profité des pontons désertés pour passer un peu de temps à bord et déposer ses derniers sacs. « Des moments tranquilles au bateau, je n’en ai pas eu beaucoup ces temps-ci et ce matin, c’était un moment privilégié » dit il. Briefing de l’organisation, déjeuner avec l’équipe, analyse météo avec Richard Silvani et Gérald Véniard et… coiffeur ont rythmé le reste de cette journée un peu particulière. Demain, Arnaud a prévu d’arriver tôt à bord de son 60 pieds et ne devrait pas souffrir de la circulation puisqu’il viendra… en zodiac. Il sera le deuxième à quitter le ponton, à 9h34 au plus tôt, et à traverser le mythique chenal des Sables d’Olonne. Son équipe devra quitter le bateau à 12h58 au plus tard, comme le veut la procédure. Il s’élancera, à 13h02, comme ses 19 concurrents. Les premières ! minutes de course pourront être mouvementées puisqu’un front va passer sur le plan d’eau au moment du départ, entraînant de fortes bascules de vent. Interview d’Arnaud Boissières : « C’est une journée un peu plus tranquille. J’ai mis mon dernier sac de fringues à bord, fait quelques tests de visioconférence. C’est particulier mais ce n’est pas vraiment relâche. La boule dans le ventre est toujours là et elle grossit. C’est quelque chose que l’on prépare depuis 3 ans et demi, c’est un peu comme le matin du bac. En plus, moi je redouble donc je n’ai pas le droit de me rater ! Je me suis réveillé plusieurs fois dans la nuit et j’étais au bateau assez tôt ce matin. Nous étions plusieurs dans ce cas. Des moments tranquilles au bateau, je n’en ai pas eu beaucoup ces temps-ci et ce matin, c’était un moment privilégié. Ce sont des journées qu’il faut apprécier. Le départ est un moment assez stressant. Il est possible que le front passe au moment du départ. Ça veut dire qu’il y aura de grosses bascules de vent. La sortie du chenal est un moment intense et émouvant. On ne vit pas souvent ça dans une vie. Ce n’est pas une galère. Je sais qui va faire quoi sur le bateau et je suis pleinement en confiance. De ce côté-là, on est rodés mais il faut toujours être à l’affut. Il peut y avoir des surprises. » Le point météo : Tous les yeux sont rivés sur le front qui doit passer demain, vers 13h00 sur le plan d’eau vendéen. Cette masse d’air, peu active mais large ! , va occasionner un changement important des conditions de vent. Avant lui, le flux est au Sud Ouest, c’est-à-dire qu’il barre la route mais derrière, il tourne au Nord Ouest et accompagne les concurrents vers le Cap Finistère et leur permet de s’extraire du Golfe de Gascogne sans péril majeur. « Une fois le front passé, la pluie va s’arrêter et le ciel s’éclaircir » note Gérald Véniard qui aide, avec Richard Silvani, Arnaud à préparer son départ*. Et ce front, s’il n’est pas dangereux reste tout de même un casse tête pour les concurrents. S’il n’est pas passé au moment du départ, les bateaux devront rapidement changer d’amure, une manœuvre un peu périlleuse au milieu de la foule attendue sur le plan d’eau. * Le routage est interdit sur le Vendée Globe. Arnaud ne recevra donc aucun avis météo extérieur après le départ.

Déjà 7 départs de Vendée Globe pour l’équipe AKENA Vérandas : Moment de partage et d’euphorie pour les skippers, un départ de Vendée Globe est plus une occasion de stress et de concentration pour l’équipe technique qui doit s’assurer du bon déroulement de l’opération. Paradoxalement, Arnaud est le moins expérimenté de l’équipe avec un seul départ à son actif, en 2008. En revanche, il peut s’appuyer sur des piliers à l’image d’Etienne Carra. Le solide gréeur du 60 pieds a déjà traversé le chenal en fusion à trois reprises, une de plus que Guillaume Le Fur, le boat captain qui sera à la barre demain, ou que Stan Maslard, dernier arrivé au sein du team. L&rsqu ! o ;équipe ne comptera donc qu’un seul bizuth, Sébastien Souchet, spécialiste des matériaux composites.

L’équipe AKENA et le Vendée Globe

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