Industrie Mag - Le journal de l'industrie.

L’année dernière, le FIMIEEC était porté sur les fonds baptismaux par la FIEEC (Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication) en présence du Président de la FIEEC, du Ministre de l’Industrie et des principaux dirigeants des investisseurs du FIMIEEC (Apicil, Groupe BPCE, Groupe Caisse des Dépôts et Consignations, Crédit Agricole, FIEEC, GFIE, IGNES, SIMTEC, SYCABEL, UDIMEC, UIMM). Un an plus tard, à l’occasion d’un colloque sur le financement de l’industrie organisé à la FIEEC le 18 octobre et à l’heure où les derniers arbitrages sur le lancement de la Banque Publique d’Investissement sont rendus, le FIMIEEC se présente comme un outil opérationnel au service des entreprises de ce secteur stratégique pour la croissance et l’emploi. Les premiers investissements de ce fonds ont été réalisés et cette action prend de l’ampleur.

« Avec le FIMIEEC, nous réinventons le financement de l’industrie. En effet ce fonds patient conjugue une appréciation très fine de la réalité économique d’un secteur, grâce aux connaissances de la FIEEC, l’expertise financière d’une société de gestion telle qu’Innovafonds et un potentiel de 35 millions d’euros grâce aux partenaires bancaires que sont les Caisses régionales du Crédit Agricole, les Banques Populaires, ou encore la Caisse des Dépôts et Consignations. Cette synergie est ici au service d’un secteur porteur ce qui explique le succès de ce modèle » explique Jean‐Michel Gliner, Président d’Innovafonds (société gestionnaire du FIMIEEC).

Le colloque sur le financement de l’industrie organisé par la FIEEC le 18 octobre a permis de réunir, autour de deux tables‐rondes les représentants des mondes financier, bancaire et industriel. A cette occasion, les représentants du FIMIEEC ont présenté la démarche originale de ce fonds lancé l’année dernière et dont les premiers investissements dans des entreprises viennent de se concrétiser (cf. détail des investissements dans le dossier de presse ci‐joint). Les principes d’investissements originaux voulus par les initiateurs de ce projet (la FIEEC et plusieurs de ses adhérents, Innovafonds, banques partenaires, autres organisations professionnelles,…) trouvent désormais une traduction concrète au travers des actions du FIMIEEC. Ainsi, cette montée en puissance valide cette nouvelle manière d’appréhender le financement de l’industrie où celui‐ci est au service du développement industriel du projet et non l’inverse. Cela suppose donc une action plus patiente, plus pérenne et plus en phase avec le temps industriel.

« Notre valeur ajoutée est d’apporter notre expertise sur ce qu’est l’industrie, ce qu’est notre secteur, et ce qu’est un bon projet. Selon les critères habituels de financement, certaines opérations industrielles ne trouvent pas de financement, car elles n’affichent pas, par exemple, une rentabilité assez rapide. Le FIMIEEC, quant à lui, regarde ces projets avec un éclairage industriel et a d’ores et déjà commencé à financer des projets très intéressants. Gageons que ce mouvement s’amplifiera et que ces préceptes pourront servir d’exemple dans les discussions à venir sur la manière de financer l’industrie » explique Pierre Gattaz, Président de la FIEEC (Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication

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