Depuis une dizaine d’années, la plupart de nos dirigeants font preuve d’une incapacité à maîtriser la croissance du chômage dans notre pays qui, tel un véritable cancer, ronge notre lien social. Un élément de langage est rabâché en boucle : tout a été essayé. Déjà, lors de son premier septennat, François Mitterrand lors d’une interview télévisuelle, déclarait "sur la question du chômage on a tout essayé !", la demande d’emploi alors dépassait à peine 1 millions personnes !
Les nouvelles mesures pour l’emploi que devrait prendre notre pays sont simple : remplacer le système passif d’indemnité-chômage par un système efficace de reconversion actif, c’est-à-dire de formation professionnelle ! N’oublions pas que la réinsertion sociale et professionnelle de nos chômeurs est l’affaire de tous : des entreprises, des syndicats, de la famille et de la société toute entière à travers le regard qu’elle pose sur eux. En effet, le chômage est aujourd’hui perçu comme une maladie sociale dont le malade serait lui-même responsable. Bref, si nous voulons lutter contre le chômage, nous le pouvons. Reste à le vouloir !