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Alors que la région Midi-Pyrénées vient de lancer son plan « Usine du futur », SPIE Sud-Ouest se mobilise auprès de la collectivité pour apporter son expertise auprès des entreprises souhaitant moderniser leurs process industriels.

Intégrée dans la stratégie de la Nouvelle France Industrielle lancée par le gouvernement il y a un an, « l’Usine du Futur » fait l’objet d’un plan particulier lancé le 29 octobre dernier par la région Midi-Pyrénées.

 Ambition

Accompagner individuellement une centaine d’entreprises souhaitant développer un projet d’excellence industrielle, à travers un appel à manifestation d’intérêts. La région aidera ainsi les PME à financer une mission d’accompagnement, ou pour celles qui sont hésitantes un diagnostic. Dans ce cadre, SPIE Sud-Ouest est répertoriée parmi les experts pouvant accompagner les entreprises dans leur volonté de modernisation de leur outil industriel.

 Un réel besoin en outils performants adaptés

Le Salon SIANE a confirmé le réel besoin des entreprises de la région en outils robotiques performants. Un sondage organisé par SPIE Sud-Ouest au cours de l’événement a révélé les points suivants :

 65, 7 % des entreprises interrogées n’ont pas de robot industriel.

 Pour 38.2%, un robot industriel permettrait avant tout d’augmenter les cadences et pour 24,5% de gagner en qualité.

 En revanche, pour 62.9%, le budget est un frein et 64.3 % des entreprises n’ont pas l’intention d’investir l’année prochaine.

« Ces résultats révèlent une connaissance partielle du sujet par de nombreuses entreprises, notamment les PME », commente Xavier Barthou, responsable activité robotique et systèmes mécanisés de SPIE Sud-Ouest. « Pour une majorité, un robot dans un process industriel est forcément une installation de grande ampleur devant amener un retour sur investissement rapide. Les dirigeants ont également des craintes quant aux conséquences sociales, notamment les suppressions de postes. »

« Lorsque j’interviens dans une entreprise, la réalité est bien tout autre », poursuit Xavier Barthou. « Il ne s’agit pas forcément d’installer un robot mais d’améliorer par des méthodes simples le process industriel. Lorsque que je préconise l’installation d’un robot, c’est souvent pour éviter des mouvements pénibles et répétitifs à certains salariés pouvant générer des troubles musculo-squelettiques (TMS). Ceux-ci restent alors à leur poste avec une tâche différente ou peuvent être affectés à d’autres postes à plus grande valeur ajoutée. Un autre préjugé est celui qui veut que les robots soient faits uniquement pour produire de grandes séries. Or la force d’un robot par rapport à une machine particulière, c’est sa polyvalence et donc la possibilité de traiter des petites séries. Dernière demande des dirigeants : si le robot est à l’arrêt pour une quelconque raison, un salarié doit pouvoir le remplacer immédiatement. »

 La robotique : un facteur déterminant de compétitivité

Ce sont ainsi de plus en plus de demandes que reçoit SPIE Sud-Ouest en matière de robotique. A l’exemple de SOLEV, PME implantée à Martel dans le Lot. Intégrée en 2011 au groupe français Pochet, spécialiste mondial du flaconnage et de l’emballage plastique pour la parfumerie et les cosmétiques, l’entreprise devait moderniser son outil industriel. SPIE Sud-Ouest est intervenue en juillet 2014 pour améliorer le montage de composants variés de packaging de parfums et cosmétiques sur une ligne de décoration par vernissage à outillages défilants. Quatre salariés y étaient affectés et effectuaient des mouvements répétitifs contraignants. L’installation d’un robot a permis de totalement automatiser le process et de gagner en productivité et l’entreprise a pu faire monter en compétences ses salariés.

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