De quelle performance parle-t-on ?
Les problématiques et les succès sont souvent ramenés à l’outil, alors qu’il faudrait parler, en premier lieu, des performances de l’entreprise et de retour sur investissement. Pour ce faire, il faut intégrer la chaine de valeur et s’aligner sur la stratégie de l’entreprise (coût, time to market, qualité, etc.). Pour NextIS, toute démarche PLM mérite une approche en 3 axes : une approche structurée pour le pilotage de la Performance, une approche BPM (Business Process Management), comme base de tout travail sérieux sur la performance, le tout supporté par une démarche de Transformation pour appuyer l’ensemble et piloter la phase de déploiement
Un cadre méthodologique :
Une feuille de route stratégique (FRS) qui définira précisément la méthodologie à suivre pour réaliser les objectifs fixés, qui tiendra compte des moyens et des ressources qui permettront de converger vers le résultat final. A tout moment du projet, il faudra mettre en place une recherche systématique des liens de cause à effet entre les divers objectifs dans l’entreprise. L’apport déterminant d’une approche processus (BPM)
Mettre en place un PLM nécessite la mise en cohérence des processus, il est donc nécessaire de les écrire. « L’écriture des processus est le seul moyen de garantir la compréhension sans équivoque des besoins métiers, » explique Fayçal MEHREZ, Manager et Associé de NextIS. « Nous pourrions dire en résumé : Pas de performance sans objectifs clairement affichés ; Pas d’objectifs sans indicateurs et mesures objectives et fiables ; Pas de mesures fiables sans processus clairement établis, partagés et utilisés. ».
Performance des processus.
C’est Philippe-Henri Leroy, PSA, invité de NextIS à cette table ronde, qui est venu témoigner de l’importance de la structuration des processus. « Il n’y a pas de performance sans processus bien établis, » déclare-t-il en introduction. Le sujet est lancé…
Le processus doit être considéré comme un produit, avec son propre cycle de vie : il a un propriétaire, un livrable, il adresse une chaine de valeur et doit s’adapter au projet et aux process. Il faut, comme dans tout cycle de vie, concevoir, analyser, tester et mettre en production ou recycler un processus. Voilà pour la définition de base.
Et Philippe-Henri Leroy d’ajouter : « le PLM prend en compte les livrables, il faut donc lui associer les processus. Pour ce faire, il faut définir un langage de modélisation standard utilisé et partagé par tous ; un référentiel commun. Le PLM ne pourra contribuer à la performance de l’entreprise que si l’on prend en compte, à la fois, la performance de l’outil et celle du processus. La gestion des deux parallèlement et de façon alignée est gage de cohérence, une condition sine qua non pour une démarche PLM aboutie. On manage le cycle de vie produit/service avec le PLM, on manage le cycle de vie des processus avec le BPM. »