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Actualité des entreprises

Rentabilité des projets : le DAF entre sponsor et vigilance

Publication: Mai 2014

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En 2014 plus que jamais, les Directeurs Administratifs et Financiers (DAF) veulent avoir une vision dégagée, globale et stratégique, de leur entreprise...
 

Selon une enquête réalisée par PricewaterhouseCoopers (PwC) et l’Association Nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion (DFCG) à l’automne 2013*, le top des priorités des DAF reste très clair : la gestion prévisionnelle, les enjeux de performance et de maîtrise des risques, ainsi que les problématiques de trésorerie sont les préoccupations qui dépassent, de loin, toutes les autres.

71% des DAF prévoient, par exemple, une évolution de leurs processus pour améliorer leur gestion prévisionnelle et mieux faire face aux changements de leur écosystème économique et fiscal. La pertinence, la qualité et la cohérence des données obtenues prennent à ce titre un poids beaucoup plus important. Pour un quart des responsables concernés, le rythme des prévisions devrait également s’accélérer avec à minima une approche trimestrielle. Le Graal étant l’actualisation en temps réel « rolling forecast ».

De la même manière, les nouveaux critères de suivi de la performance se multiplient. Le besoin de piloter plus « fin », plus « concret », en « prise directe avec les opérations », devient, d’après l’enquête de la DFCG, un impératif croissant.

Pour le DAF, l’heure n’est donc plus à être vu enfermé dans sa tour d’ivoire.

C’est au contraire un rôle de « Business Partner » en interne, vis-à-vis de la Direction Générale et du reste de l’entreprise, qu’il est de plus en plus amené à endosser. Les fonctions régaliennes sont toujours là, mais une participation plus intense aux projets, aux enjeux des autres directions, qu’elles soient métiers, commerciales ou achats, s’avère nécessaire pour assumer son rôle de pivot.

Pour les acteurs du numérique qui participent à l’aventure en tant que fournisseurs, conseils ou partenaires, ce repositionnement n’est pas si éloigné de celui qu’opère depuis plusieurs années un autre acteur clef de l’entreprise. Le Directeur du Système d’Information (DSI) se décloisonne lui aussi de plus en plus pour dépasser son rôle de support. Généralement appréhendé par les autres acteurs de l’entreprise comme un centre de coûts, il se tourne vers les métiers et parie sur une proactivité au service des opérationnels, source de valeur supplémentaire.

Tout comme le DSI, le DAF doit élargir son champ de vision. Logiquement, cette inflexion signifie, pour l’un comme pour l’autre, la prise en compte de nouvelles responsabilités, mais également le développement de qualités beaucoup plus pointues en communication et en pédagogie.

Pour les sociétés de service, en particulier, cette évolution est capitale. La complexité de gestion du temps de leurs équipes et la nature de leurs projets, met la gestion en mode affaires au cœur des enjeux de changement.

Enjeux pour le DAF, les Contrôleurs de Gestion... mais également pour les autres collaborateurs de l’entreprise, dont la perception du « financier » s’est considérablement modifiée ces dernières années.

Il semble ainsi plus facile de diffuser la culture économique et financière auprès des acteurs opérationnels que par le passé. La rançon de cet état de fait est évidente : un dialogue ne se conçoit qu’en tant qu’échanges équilibrés et si le DAF doit descendre de façon plus active dans l’arène, on attend de lui une meilleure écoute, une meilleure compréhension et un meilleur engagement sur des sujets relevant auparavant uniquement de la production et du métier.

Mais il n’est pas seul dans son quotidien ! Son fidèle compagnon reste l’ERP métier (Progiciel de Gestion Intégré), quand ce dernier a été mis en place dans sa société… Il lui fournit des pistes d’améliorations et de réflexions, permet d’anticiper les sujets à adresser, reste disponible à tout instant. Et comme « la confiance n’exclue pas le contrôle » le DAF pourra toujours compter sur son ERP, pour justifier ses données…

Le DAF est le copilote de la « voiture entreprise ». Il ne peut plus se contenter de son rétroviseur. Il doit prendre l’habitude de regarder loin devant. Et quand on s’aperçoit que pour certaines entreprises, la vie d’un projet va se compter en décennies, avoir une bonne vue n’a jamais semblé aussi important.

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