Il a déclaré : « Cette année, la priorité sera accordée au rôle essentiel de l’IA. Qu’il s’agisse de robots mobiles et de cobots, de nouvelles applications robotiques dans de nouveaux secteurs ou de nouvelles opportunités d’apprentissage et de développement, ces frontières de l’IA redéfinissent l’avenir de la robotique industrielle ».
L’accélération des progrès de l’IA redéfinit les possibilités de la robotique industrielle. L’IA améliore tout : la capacité de préhension, de sélection et de placement des robots, ainsi que leur aptitude à cartographier et à se déplacer dans des environnements dynamiques. Des robots mobiles aux cobots et au-delà, l’IA offre aux robots des niveaux de vitesse, de précision et de capacité de transport de charge utile inédits, leur permettant d’effectuer davantage de tâches dans des environnements tels que des usines flexibles, des entrepôts, des centres logistiques et des laboratoires.
Marc Segura a expliqué : « Les robots mobiles basés sur l’IA peuvent transformer des secteurs comme la production en discontinu, la logistique et les laboratoires. Les robots dotés de la nouvelle technologie de localisation et de cartographie visuelles simultanées (Visual SLAM) d’ABB, par exemple, possèdent des compétences avancées de cartographie et de navigation. Ces compétences leur permettent d’atteindre de nouveaux niveaux d’autonomie, tout en réduisant considérablement l’infrastructure nécessaire aux générations précédentes de robots guidés. Cette technologie permet le passage des chaînes de production linéaires à des réseaux dynamiques, créant ainsi des gains d’efficacité significatifs et prenant en charge davantage de tâches ennuyeuses, sales et dangereuses, afin que les employés puissent occuper des postes plus gratifiants ».
Le potentiel qu’offre la robotique basée sur l’IA influence des secteurs bien au-delà de la fabrication. En 2024, ces technologies devraient apporter des améliorations considérables en termes d’efficacité dans des environnements plus dynamiques, comme les soins de santé et les sciences de la vie, ainsi que le commerce de détail. Le secteur de la construction, où la robotique basée sur l’IA peut fortement contribuer à l’amélioration de la productivité, de la sécurité et des pratiques de construction durables tout en stimulant la croissance, constitue un autre exemple.
M. Segura a ajouté : « Le secteur de la construction est un excellent exemple de secteur dans lequel les robots basés sur l’IA s’avéreront transformateurs. Ils apporteront une réelle valeur ajoutée en résolvant de nombreux problèmes auxquels le secteur est confronté aujourd’hui, notamment la pénurie de main-d’œuvre, les problèmes de sécurité et la stagnation de la productivité. Les capacités telles qu’une reconnaissance et une prise de décision améliorées offertes par l’IA, associées aux progrès des robots collaboratifs, permettent un déploiement en toute sécurité aux côtés des employés. Ces avancées permettent également aux robots d’effectuer des tâches essentielles comme la maçonnerie, l’assemblage modulaire et l’impression 3D avec plus de précision et de rapidité, tout en contribuant à une construction plus durable par la diminution des émissions, telles que le mélange du béton sur site, et par la réduction du besoin de transporter des matériaux sur de longues distances grâce à l’assemblage sur site ».
Les progrès réalisés dans le domaine de l’IA et de la robotique sont importants pour la formation. Ces progrès comblent le déficit de compétences en automatisation et rendent les robots plus accessibles à un plus grand nombre de personnes et d’entreprises. Grâce à l’IA qui facilite la programmation par l’accompagnement et le langage naturel, la formation peut s’orienter davantage vers l’aptitude des robots à aider les humains plus efficacement, plutôt que de simplement enseigner des compétences en programmation. Cette transition rendra les robots plus accessibles et touchera un public plus large. Elle ouvrira ainsi la voie à de nouvelles perspectives d’emploi tout en contribuant à atténuer les pénuries de main-d’œuvre et de compétences.
M. Segura a annoncé : « La pénurie de personnel ayant les compétences nécessaires pour programmer et prendre en charge les robots constitue depuis longtemps un obstacle à l’adoption de l’automatisation robotique, en particulier dans les petites et moyennes entreprises de fabrication. Ce problème sera de plus en plus surmonté à mesure que les progrès de l’IA générative diminueront les obstacles à l’automatisation et élargiront la formation au-delà de la programmation. Les évolutions de la programmation en langage naturel alimentée par l’IA, qui permet aux employés de donner des instructions verbales à un robot, créeront une nouvelle dynamique dans les interactions homme-robot ».