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Selon l’enquête Global ESG Practitioner 2023 commandée par Workiva Inc., 71 % des professionnels et des services directement concernés par le reporting ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance), expliquent qu’au moins trois équipes internes contribuent à l’élaboration de ces documents au sein de leurs entreprises respectives. 74 % des responsables interrogés précisent que leurs organisations ont nommé au moins un collaborateur pour superviser cette question et les autres initiatives qui peuvent y être associées, en hausse de 6 % par rapport aux chiffres de l’année précédente. Un pourcentage identique de répondants pense que l’entreprise sera contrainte de se conformer dans l’avenir à deux ou plusieurs exigences réglementaires supplémentaires. Ces résultats illustrent l’importance croissante des critères ESG dans la masse de documents que doivent produire les entreprises, et soulignent parallèlement la complexité des procédures permettant de fournir des informations précises et vérifiées dans ce domaine.

L’enquête 2023 porte sur plus de 900 professionnels ayant une expertise du reporting ESG au sein de leurs entreprises. Développée en collaboration avec Alex Edmans, professeur de finance à la London Business School, l’enquête 2023 s’appuie sur celle de l’année précédente, 2022 Global ESG Practitioner Survey, centrée sur les défis et les opportunités que présentent les rapports relatifs aux critères ESG.

« Nous savons bien que les critères ESG bénéficient d’une attention de plus en plus marquée autour des tables des conseils d’administration ou que des cadres, des normes et des réglementations de plus en plus complexes posent de nouveaux défis en matière de rapports ESG, » explique Alex Edmans. « Ce qui me frappe au vu des résultats de cette enquête, c’est la dichotomie qui existe entre les responsables de tous niveaux qui estiment que le reporting ESG offre en soi une valeur adéquate, alors que les managers en première ligne considèrent qu’ils ne sont pas traités avec la rigueur qu’ils exigent. »

Des divergences d’opinion notables

L’enquête révèle une disparité dans la perception du problème aux différents niveaux hiérarchiques. Alors que 62 % des dirigeants estiment que leur entreprise applique le même niveau d’attention aux rapports ESG que celui porté aux rapports financiers, seuls 32 % des cadres et cadres supérieurs partagent ce sentiment. De même, 87 % des dirigeants affirment que leur entreprise a nommé quelqu’un pour s’occuper des questions d’ESG, tandis que 68 % des managers indiquent la même chose.

Ces chiffres soulignent une déconnexion significative entre la direction des entreprises et ses collaborateurs. Cela pourrait laisser à penser que les entreprises ne sont pas entièrement prêtes à se plier aux nouvelles réglementations, ce qui vient confirmer les résultats d’une enquête précédente commandée par Workiva et PwC.

Reporting et technologie pour dégager la valeur de l’ESG

Malgré cette disparité des perceptions, les personnes concernées par cette question reconnaissent dans leur très grande majorité qu’il existe une valeur intrinsèque réelle pouvant être dégagée du reporting ESG. Les répondants dans les entreprises qui ont établi des reportings ESG depuis cinq ans ou plus reconnaissent plus facilement que l’ESG a généré des économies et amélioré l’image de marque et/ou la réputation de l’établissement, comparativement aux entreprises qui ont procédé à un reporting ESG depuis deux ans ou moins.

Enfin, les personnes concernées par l’ESG sont de plus en plus enclines à penser que la technologie est un élément clé du reporting. La quasi-totalité (95 %) des répondants admet que disposer d’une technologie adéquate est un élément fondamental pour gérer efficacement le processus de reporting ESG, ce qui marque une augmentation de 19 % par rapport aux chiffres de l’enquête réalisée l’année dernière. 97 % des professionnels interrogés reconnaissent que l’accès à la technologie et aux données jouera un rôle essentiel dans les décisions qui seront prises pour faire progresser leur stratégie ESG.

« Cette enquête vient confirmer l’expérience que les clients partagent avec nous au quotidien chez Workiva. Bien que les problématiques et les inquiétudes liées aux investissements et à la réglementation en général restent des sujets prioritaires, les experts du domaine savent fort bien que cette question va bien au-delà de la seule nécessité de répondre à une demande extérieure. Si les choses sont bien faites, le reporting ESG révèle des opportunités et permet aux responsables de disposer d’une vision de l’avenir qui va les différencier de la concurrence, » confie Paul Volpe, vice-président senior de la Croissance, et directeur des solutions ESG chez Workiva. « Mais la complexité du reporting ESG est indéniable. Les professionnels concernés reconnaissent que la technologie est le pivot de la procédure de reporting, et il incombe aux chefs d’entreprise de fournir à leurs équipes les outils dont elles ont besoin pour exploiter pleinement la valeur de l’ESG. »

https://www.workiva.com/