En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d'intérêts. En savoir plus et gérer ces paramètres. OK X
 
 

 

 

Actualité des entreprises

Contre la maladie de Parkinson, un projet lumineux du CEA récompensé

Publication: Avril 2023

Partagez sur
 
Et si la lumière pouvait soigner les malades de Parkinson ? Le projet NIR, mené par Cécile Moro directrice de recherches au CEA, a reçu l’un des prix NetExplo, ce mardi 18 avril. Le prix NetExplo vient chaque année récompenser les innovations numériques en faveur de la société...
 

« Ce prix démontre l’excellence de la recherche française, qui s’inscrit dans un écosystème mondial, avec nos partenaires aux États-Unis, en Europe et en Australie », a réagi Cécile Moro.

Le projet NIR, pour « near infra-red », consiste à traiter la maladie de Parkinson par photobiomodulation, c’est à dire en envoyant de la lumière au plus près des neurones du cerveau, via un dispositif médical implanté. Un essai clinique, mené avec le professeur Stephan Chabardès du CHU de Grenoble, est en cours et inclura à terme 14 patients, dont 7 bénéficieront de l’implant.

La lumière doit permettre de ralentir la dégénérescence neuronale, là où les traitements actuels ne ciblent que les symptômes. Un espoir contre cette maladie qui touche plus de 8 millions de personnes dans le monde.

Ce projet, fruit de douze ans de travail, est le seul lauréat français de l’édition. « Le prix NetExplo est une très belle reconnaissance du travail collectif mené et de la persévérance de toute l’équipe pour faire avancer la science et contribuer à la santé des patients, » s’est réjoui Cécile Moro. « Il couronne l’audace de la création d’une entité comme Clinatec, centre de recherches biomédicales qui rassemble à la fois le volet technologique, avec le CEA, et celui clinique, avec le CHU Grenoble Alpes. Ce rapprochement nous a permis d’agir depuis la recherche fondamentale jusqu’aux patients, un suivi valorisant et motivant. » Le projet est accompagné par plusieurs financeurs, dont le Fonds de dotation Clinatec et l’entreprise Boston Scientific.

L’idée de NIR trouve sa source dans la rencontre entre l’expertise du professeur Alim-Louis Benabid, co-fondateur de Clinatec et à l’origine de la stimulation cérébrale profonde, et celle du professeur John Mitrofanis, de l’Université de Sydney, spécialiste de la photobiomodulation. Le dispositif final, qui a fait l’objet de plus d’une dizaine de brevets, est constitué d’un stimulateur, qui fournit l’énergie, implanté sous la clavicule du patient ; d’un boitier optique placé dans la boîte crânienne ; et enfin d’une fibre optique passée dans les ventricules du cerveau.

https://www.cea.fr/

Suivez Industrie Mag sur le Web

 

Newsletter

Inscrivez-vous a la newsletter d'Industrie Mag pour recevoir, régulièrement, des nouvelles du site par courrier électronique.

Email: