Cela implique de développer des solutions performantes, viables et compétitives pour accompagner les industriels et les aider à traduire leurs engagements sur le plan opérationnel.
Le contexte international et les tensions sur l’approvisionnement et les coûts de l’énergie renforce la nécessité pour les entreprises et les industriels de s’engager dans une voie vertueuse sur le plan environnemental et économique.
De manière générale, quel que soit le secteur, on observe aujourd’hui une maturité croissante chez nos clients. Les industriels partagent tous, ou presque, cette ambition d’accélérer leur transition énergétique. Il existe plusieurs moteurs pour accompagner cette évolution. Il y a bien entendu les attentes exprimées depuis maintenant plusieurs années par leurs propres clients et plus généralement par la société civile. Derrière la décarbonation, il y a la réalité du défi climatique qui concerne tout le monde, comme nous avons pu nous en rendre compte une nouvelle fois cet été entre sécheresse, incendies et canicules à répétition. Cela explique l’autre moteur lié à l’image de marque des industriels et à leur capacité à attirer des talents. Les jeunes sont de plus en plus en quête de sens dans leur vie professionnelle ; l’engagement fort vers une économie neutre en carbone est un levier efficace, et même incontournable.
Au-delà de ces tendances de fond, la motivation profonde et l’accompagnement nécessaire sont néanmoins propres à chacun. Certains industriels affichent un objectif très clair de décarbonation dans leur stratégie. Un exemple récent : le directeur d’une usine est venu nous demander de réduire de 40 % en 4 ans ses émissions. Nous avons donc conçu pour lui un plan complet, combinant plusieurs leviers de décarbonation. D’autres clients veulent améliorer leur bilan carbone mais sans avoir d’objectif précis ni d’idées claires des actions possibles. D’autres encore souhaitent mettre en œuvre une action précise qu’ils ont déjà validé ; par exemple, récupérer la chaleur fatale d’un site. La chasse au gaspillage énergétique peut ainsi faire écho à la décarbonation tout en étant une réponse immédiate et concrète à la crise de l’énergie et à ses conséquences.
Il n’y a pas de recette unique. Cela dépend beaucoup des infrastructures. Chez un industriel ayant une consommation énergétique importante (sidérurgie, métallurgie), la production photovoltaïque sur le toit des bâtiments ne changera pas en profondeur la donne. L’apport en autoconsommation d’énergie renouvelables sera en revanche significatif chez une petite société de services. Les solutions mises en œuvre doivent aussi permettre de s’inscrire dans la sobriété énergétique, si possible en limitant la dépendance aux énergies fossiles.
De manière générale, on distingue cinq leviers de décarbonation industrielle : la production d’énergie renouvelable sur site, la récupération d’énergie fatale, l’efficacité énergétique, les fluides et la mobilité vertes, auxquels s’ajoute en dernier lieu la compensation carbone de nos propres actions. La compensation vise uniquement les émissions résiduelles que nous n’avons pas réussi à réduire. Nous nous sommes associés à des partenaires audités très régulièrement pour proposer des solutions de compensation. Pour s’inscrire collectivement dans une logique de neutralité carbone, il est impératif de compenser les émissions résiduelles. Parmi toutes les actions menées, la récupération d’énergie fatale est particulièrement intéressante et efficace. Adaptée aux procédés industriels comme aux infrastructures des collectivités, c’est une énergie gratuite et locale. Si elle n’est pas récupérée et réinjectée dans un réseau, elle est perdue. Ces technologies bénéficient en outre d’innovations techniques pour étendre leurs possibilités.
Outre les grands projets de décarbonation industrielle qui font beaucoup parler, il ne faut pas oublier la myriade de petits projets qui, à travers l’évolution et l’optimisation des équipements de petites unités de production, rend possible la décarbonation de l’industrie française dans son ensemble. En la matière, les petits ruisseaux font les grandes rivières car l’essentiel est d’amorcer la pompe et de généraliser ce type de démarches.
Les plans d’investissements et de relances mis en place par le gouvernement font de la décarbonation un enjeu au cœur de la stratégie en prévoyant toute une série de mesures à destination des industriels. L’objectif est de les aider très concrètement à accélérer leur transition écologique et à moderniser leurs infrastructures. Il y a également d’autres aides possibles, qu’elles soient européennes, nationales, régionales ou locales. Pour les industriels, tout l’enjeu est de savoir s’y repérer dans cet écosystème d’aides publiques : lesquelles est-il possible et opportun de demander ? Les aides dépendent souvent de la taille, du secteur ou de la région de l’usine concernée, ainsi que du type de projet mené. Certaines sont cumulables, d’autres non. C’est encore beaucoup plus complexe que ce que l’on peut imaginer ! C’est pourquoi il est souvent indispensable de se faire accompagner par des experts.
L’intérêt de faire appel à un opérateur comme EQUANS, c’est non seulement de bénéficier d’une expertise technique dans tous les leviers de la décarbonation, mais aussi d’un conseil et d’un accompagnement dans le choix des projets à mettre en œuvre et des subventions à obtenir. Nos équipes accompagnent aussi les industriels dans le montage des dossiers administratifs. Il s’agit ainsi d’opter pour un engagement sur les résultats et pour un suivi de long terme. C’est précisément cette maîtrise opérationnelle de toute la chaîne de valeur qui nous permet de répondre aux objectifs de nos clients industriels et de faire passer la décarbonation d’un simple concept à une réalité avec des conséquences vertueuses pour le climat.