Grâce à leurs structures variées et leur fonction biologique, les oligosaccharides sont utilisables dans de nombreux domaines allant de l’alimentation (aliments fonctionnels, prébiotiques ou additifs) à la santé (médicaments, vecteurs de médicaments ou intermédiaires vaccinaux).
Compte-tenu des enjeux autour des oligosaccharides de synthèse, de nombreuses méthodes de production voient le jour. La problématique reste celle d’une production écoresponsable et à bas coût.
Pour y répondre, Sweetech développe une technologie innovante brevetée par la SATT Toulouse Tech Transfer, permettant de synthétiser in cellulo des oligosaccharides d’intérêt pour la santé humaine. Cette technologie, plus écoresponsable et moins onéreuse que les méthodes de synthèse chimiques classiques permet à Sweetech de mettre sur le marché de nouvelles molécules destinées aux industriels de la santé.
Proposer des molécules actives plus douces et naturelles que des antibiotiques ou des antifongiques, qui « dérégulent le microbiote » est en substance la mission que s’est donnée la start-up.
Durant ses 10 années passées au Toulouse Biotechnology Institute, Julien Durand, CEO de Sweetech a travaillé sur de nombreux projets visant à utiliser des enzymes comme outils de synthèse pour proposer de nouveaux procédés industriels pouvant remplacer la pétrochimie ou la chimie. C’est suite à un projet Post Doctoral qu’il a décidé de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Son projet est entré en maturation pendant 21 mois, financé par la SATT Toulouse Tech Transfer.
La start-up Sweetech a pour ambition de produire et de commercialiser des oligosaccharides (des glucides qui contribuent au bon fonctionnement intestinal, et à la santé de l’organisme en général) via de nouveaux procédés de fermentations innovants et brevetés. Ecoresponsables, scalables et économiquement viables, ces procédés permettent de débloquer la production à échelle industrielle de molécules rares ayant des applications dans le domaine de la santé humaine. Ces molécules pourront notamment être utiles pour lutter contre les infections fongiques. Elles permettront aux industriels de la santé de développer des outils de diagnostic, de soin et de prévention.