Industrie Mag - Le journal de l'industrie.
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Le cancer de la trachée, le cancer bronchique et le cancer du poumon ont coûté la vie à 1,8 million de personnes en 2019, contre 1,2 million en 2000, et constituent aujourd’hui la sixième cause de décès à l’échelle mondiale. En France, les cancers sont progressivement devenus la première cause de mortalité.
Afin d’aider les industries pharmaceutiques à développer de nouveaux traitements, la start-up dijonnaise SON, pour Synthesis Of Nanohybrids, s’est spécialisée dans la conception de nanoparticules innovantes.
Sa technologie va révolutionner trois champs d’application :
Le diagnostic : elle permet la conception et la production de nanoparticules magnétiques bifonctionnelles d’oxydes de fer traçables par imagerie IRM et nucléaire,
La thérapie : elle permet la conception et la production de nanoparticules magnétiques bifonctionnelles à propriétés théranostiques ouvrant ainsi la voie à de nouveaux traitements anticancéreux,
La catalyse : elle permet la conception et la production de nanocatalyseurs magnétiques utilisés dans les procédés de fabrication de molécules à haute valeur ajoutée ou utilisés dans l’industrie de la chimie fine, ces nanocatalyseurs deviennent facilement récupérables et réutilisables, évitant ainsi des procédures complexes d’élimination/purification tout en diminuant fortement le coût de production.
L’idée est née après la thèse de Jérémy Paris dans le but d’accélérer la recherche française en offrant un maximum de nanoparticules fonctionnalisées. Puis Richard Decréau, Maître de Conférences à l’université de Bourgogne a souhaité réunir Jeremy et Pierre-Emmanuel Doulain au moment où ils sortaient du programme de thèse Jeune Chercheur Entrepreneur.
Pierre-Emmanuel était expert en chimie moléculaire et Jeremy spécialiste en nanoparticules. C’est cette fusion des deux mondes nanoparticules et chimie organique qui rend uniques les nanoparticules de SON. Richard a accompagné les jeunes chercheurs sur le programme de maturation avec la SATT SAYENS et sur le projet de création de la start-up dont il est aujourd’hui cofondateur et conseiller scientifique.
SON est l’exemple type de valorisation d’une technologie pour tout chercheur souhaitant devenir entrepreneur en atteste son Grand Prix obtenu au concours i-PhD 2019 remis à Pierre-Emmanuel. La participation de SAYENS au développement de la start-up souligne l’investissement de la SATT à long terme pour faire émerger les pépites de la recherche publique.
L’innovation technologique proposée par SON répond à un réel besoin sur le marché et SAYENS reste à ses côtés pour soutenir son ancrage scientifique ainsi que son développement pour que la start-up réalise son ambition : devenir leader mondial des nanoparticules fonctionnalisées.
