Dans le cadre d’une conférence digitale organisée ce jour par GRTgaz, plusieurs acteurs institutionnels et économiques réaffirment leur intérêt sur la pyrogazéification. C’est ainsi que le SYCTOM, la Région Nouvelle Aquitaine, la Communauté de Communes de la Plaine de l’Ain et le CRIGEN[2] ont témoigné lors de cette conférence. À cette occasion, GRTgaz publie une cartographie des projets initiés en France, qui illustre la dynamique en territoires de cette filière énergétique d’avenir.
La pyrogazéification est un procédé innovant de production de gaz injectable dans les réseaux existants. Ce procédé transforme en gaz des résidus solides peu ou mal valorisés (bois usé, plastiques non recyclés, combustibles solides de récupération…), en les chauffant à haute température (entre 800 et 1500°), avec peu (ou pas) d’oxygène. La pyrogazéification pour injection a désormais atteint un stade de maturité technologique permettant d’envisager la construction des premières installations industrielles en France à partir de 2023. À l’horizon 2030, le bilan prévisionnel des opérateurs de réseaux basé sur les ambitions inscrites dans les plans régionaux (SRADDET[3] et études spécifiques) montre que la pyrogazéification pourrait représenter 6 TWh de gaz injecté par an correspondant jusqu’à 1 million de tonnes de CO2 évité. Cette technologie d’avenir contribuera ainsi à l’atteinte d’une consommation de gaz 100% renouvelable ou bas- carbone en France à l’horizon 2050.
Plus d’une dizaine de projets commerciaux et démonstrateurs de production de gaz ont déjà communiqué publiquement en France. Divers acteurs portent ces projets : collectivités locales, acteurs du traitement des déchets, industriels, équipementiers…