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Actualité des entreprises

FEAL 2021 : Retour sur l’édition 2021

Publication: Octobre 2021

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4e Edition du FEAL : Jouons collectif pour construire ensemble l’industrie automobile européenne de demain...
 

La 4e édition du FEAL, dédiée cette année à la transition écologique et énergétique dans l’industrie automobile, a fermé ses portes le 23 septembre dernier après 2 jours d’échanges extrêmement riches entre les acteurs majeurs de la filière automobile européenne. Au total plus de 40 intervenants internationaux de haut niveau et 500 participants ont répondu présents à cet événement devenu un rendez-vous incontournable de la filière.

« L’automobile vit une révolution avec la fin annoncée des motorisations thermiques, la brusque accélération de l’électrique, l’hybride ou encore le développement de l’hydrogène. A cela s’ajoutent des difficultés conjoncturelles avec la crise sanitaire et la crise des semi-conducteurs qui touchent de plein fouet l’industrie automobile. Dans ce contexte difficile, le FEAL se renforce et assoit plus que jamais sa position : informer et partager les expertises », explique Rodolphe Delaunay, Président de l’ARIA Hauts-de-France. « Nous sommes ravis de cette édition qui a tenu toutes ses promesses. Les débats ont été passionnés et passionnants, chacun ayant apporté son analyse, un éclairage sur sa vision de l’automobile de demain et ses pistes de réflexions pour sortir gagnants des profonds bouleversements qui s’opèrent au sein de la filière. Au final, c’est une note très positive qui s’en dégage car une chose est sûre : nous avons de nombreux atouts à faire valoir ».

La marche forcée vers l’électrique, menace ou opportunité ?

Poussée par les objectifs de réduction des émissions de CO2 ambitieux imposés par l’Europe, l’électrification du parc automobile est en marche ; une marche forcée pour l’ensemble des constructeurs et équipementiers qui doivent faire face à une véritable révolution industrielle. « C’est à la fois une menace et une opportunité pour la filière qui doit convertir ses compétences industrielles et ses outils de production actuellement dédiés à la motorisation thermique pour aller vers la production de batteries, de moteurs électriques, d’électronique de puissance ou encore vers l’hydrogène. Il faut avoir en tête que 60 % des métiers dont la filière automobile aura besoin en 2035 n’existent pas encore. C’est dire à quel point l’accompagnement des entreprises et la formation sont primordiaux dans la transformation des compétences. C’est une des clés pour réussir la transition écologique, » explique Marc Mortureux, Directeur Général de la PFA.

« Il faut considérer que cette mutation est un nouveau départ pour la filière automobile et prouver que l’automobile n’est pas le problème mais qu’elle est la solution, » explique Luc Chatel, Président de la PFA, à l’assistance du FEAL. « C’est le scénario du sursaut face à cette situation sans précédent que nous traversons. Nous devons accompagner les entreprises du secteur pour qu’elles soient capables de s’adapter et de se moderniser. La transition vers l’électrique va se traduire par plus de 200 milliards d’euros d’investissements en Europe au cours des 10 prochaines années. Charge à nous de réussir à capter la plus grande part de ces investissements pour qu’il y ait un avenir de l’industrie automobile dans les Hauts-de-France, » ajoute-t-il.

Jouer collectif et attirer des projets porteurs dans les Hauts-de-France

En France un emploi sur dix est lié à l’automobile, c’est dire à quel point le sujet est sensible. Les Hauts-de-France sont la première région automobile de France. Pas moins 7 sites de production de constructeurs automobiles et 400 fournisseurs et centres de développement liés au secteur y sont implantés, soit 56 000 emplois. « La région est déjà porteuse de projets qui vont dans le sens de l’histoire, notamment avec des projets de GigaFactory pour la production de batteries. Néanmoins, l’objectif est d’aller plus loin en attirant des porteurs de nouveaux projets pour créer un écosystème complet autour du véhicule intégrant l’ensemble des acteurs concernés par l’électromobilité, en amont comme en aval. Energie décarbonée, réseaux de bornes de recharge, filière du recyclage sont autant de points capitaux sur lesquels il faut travailler ensemble pour créer cet écosystème attractif et compétitif, » explique Yann Pitollet, Directeur Général de Nord France Invest.

Dans le contexte particulièrement difficile que nous connaissons, le défi qui attend la filière automobile est de taille. « Nous devons jouer collectif » explique Didier Leroy, Président du conseil d’administration de Toyota Motor Europe et grand témoin du FEAL 2021, « car personne n’est capable de réussir seul. Nous avons en Europe de vrais atouts pour construire une filière européenne de l’électromobilité compétitive et bas carbone que nous devons mettre en commun ». Un point de vue partagé par Yann Vincent, CEO de Automotive Cells Company, qui parle pour sa part d’intelligence collective européenne.

Ce dernier qui dirige l’un des grands projets de production de batteries avec l’installation d’une GigaFactory à Douvrain dans les Hauts-de-France, souligne le fait que la construction européenne de batteries est absolument centrale pour l’indépendance de l’industrie automobile européenne. « A ce jour la quasi-totalité des batteries est importée d’Asie. Or, à horizon 2030, 70 à 80 % du parc automobile devrait être électrique. Nous ne pouvons tout simplement pas baser notre stratégie d’approvisionnement exclusivement sur l’Asie. Notre conviction est que nous avons en Europe la capacité de produire des batteries et d’être compétitifs, » explique Yann Vincent.

« Je suis résolument à vos côtés, » souligne Xavier Bertrand, Président de la Région Hauts-de-France, lors de son allocution d’ouverture du 2e jour des débats du FEAL. « Nous répondons présents et nous continuerons à faire des efforts financiers pour attirer les porteurs de projets, pour rester une place forte de l’automobile en France et devenir la première région européenne de l’électromobilité. Pour ce faire, je prône un effort important sur l’innovation et la recherche et une baisse des impôts de production car si nous voulons être compétitifs, nous devons être dans la moyenne européenne. C’est donc un effort de 33 milliards d’euros supplémentaires qui devra être fait sur le prochain quinquennat, » annonce-t-il.

https://www.fealautomotive.com/

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