Alors que la Semaine du développement durable bat son plein, reichelt elektronik publie une étude sur le bouleversement des habitudes de consommation des Français : la durabilité est désormais un critère d’achat pour la majorité de la population. Cristallisés par la mise en place de l’indice de réparabilité en janvier 2021, 93 % des Français font désormais attention aux différents labels d’efficacité énergétique lorsqu’ils achètent des produits électriques/appareils ménagers. Selon une étude menée par OnePoll pour reichelt elektronik, l’un des plus grands distributeurs en ligne d’électronique en Europe, 89% font attention à la durabilité lorsqu’ils achètent des appareils électriques et plus de la moitié (47 %) le déclarent même pour chaque achat.
+ 7 % c’est le prix en moyenne que les Français sont prêts à payer en plus pour un produit plus durable. Peu importe qu’il s’agisse d’un téléphone portable, d’un lave-linge ou d’une imprimante. Pour les entreprises, il est donc clair qu’il existe une volonté de dépenser plus d’argent pour des produits plus durables. Toutefois, ce phénomène est assez générationnel : les jeunes sont nettement plus disposés à payer un prix plus élevé pour des produits durables que les personnes plus âgées. Les 18 – 24 ans seraient prêts à payer un supplément de 8,5 % en moyenne, les 25-34 ans +10 % en moyenne, alors que les 55 ans et plus n’accepteraient que 5 %.
Dans leur recherche de la meilleure affaire, plus de la moitié des Français (52 %) ont déjà opté pour un produit d’occasion. Toutefois, ce choix est davantage pécuniaire (55% souhaitent faire des économies) alors que seuls 24 % d’entre eux déclarent que l’idée de durabilité joue un rôle dans ce choix.
De plus, l’écrasante majorité des Français (81 %) sont d’accord pour dire que la réparation d’un appareil électrique défectueux est, en principe, judicieuse. Pas moins de 73 % disent avoir déjà réparé eux-mêmes un appareil ou l’avoir confié à des professionnels.
Pour ceux qui n’ont pas sauté le pas, les principales raisons restent les coûts qui peuvent être supérieurs à ceux d’un nouvel achat (58 %), ou le fait que le dernier standard technologique ne puisse pas être intégré dans l’ancien appareil (30 %).
Si la plupart des Français sont conscients des substances dangereuses contenues dans les vieux appareils électriques (78%), la méconnaissance sur les diverses options de recyclage des vieux appareils électriques est forte : si plus des trois quarts (82%) savent que les vieux appareils doivent être éliminés via les centres de recyclage, encore 38% ne savent pas que les appareils peuvent également être retournés aux détaillants d’appareils électriques en magasin et encore plus (45%) aux détaillants en ligne.
Cependant, pour les détaillants disposant d’au moins 400 m2 de surface de vente (fixe) ou d’espace de stockage et d’expédition (en ligne), il est obligatoire d’accepter les appareils selon le principe de reprise « 1 pour 0 » sans obligation d’achat. Selon ce principe, le détaillant doit toujours reprendre et éliminer correctement les appareils électriques qui ne sont plus fonctionnels et dont la longueur du bord ne dépasse pas 25 centimètres.
Il n’est donc pas surprenant que l’option la plus utilisée par les Français pour se débarrasser d’un vieil appareil reste le centre de recyclage (49 %) - seuls 37 % ont déclaré avoir déjà rapporté un appareil dans un magasin d’électronique et 19% à leur magasin en ligne.
La majorité des Français déclarent qu’ils remplacent leurs appareils principalement lorsqu’ils sont cassés et/ou perdus (63%) même si 12% les remplacent au profit d’appareils ayant une meilleure efficacité énergétique. La durée de vie des différents appareils dépend largement de la catégorie de produit : les gros appareils tels que les machines à laver ou les réfrigérateurs ont l’espérance de vie moyenne la plus élevée dans un ménage français, ils sont utilisés pendant un peu moins de huit ans avant d’être remplacés. Les petits appareils, comme les smartphones, sont utilisés pendant environ de 5 ans et six mois.